Un milieu de terrain plus inspiré
Ce soir, Claude Puel avait fait le pari d’aligner au milieu Lucas Gourna-Douath (18 ans), Aymen Moueffek (20 ans) et Adil Aouchiche (19 ans). A côté d’eux, Ryad Boudebouz (31 ans) faisait presque office de grand-père. Hélas pour l’ASSE, ce coup de jeunes forcé par les blessures et les suspension n’a pas été payant. Gourna-Douath a souvent été en retard sur le ballon, Moueffek s’est battu sans donner d’orientation au jeu et Aouchiche a confirmé qu’il est vraiment dans le dur. L’ancien Parisien n’a pas pesé sur les débats d’une quelconque façon. Positionné sur un côté, ce qu’il n’apprécie guère, il a été transparent. Puel réclame du temps pour lui, avançant l’excuse de l’âge. Mais ça fait désormais un an et demi qu’il est à Saint-Etienne et ses progrès ne sont pas flagrants…
Une étincelle devant
L’un des commentateurs d’Amazon a expliqué que le jeu stéphanois était trop scolaire. On ne l’aurait pas mieux décrit. En première période, les Verts ont eu le ballon et n’ont été inquiétés par les Brestois qu’en une seule occasion. Mais offensivement, il ne s’est rien passé ou presque. Wahbi Khazri semble payer ses efforts du début de saison, quand il portait l’équipe sur ses épaules. Quant à Denis Bouanga, à l’image de son petit slalom de la 26e minute, il est capable de mettre trois adversaires dans le vent sur deux dribbles mais d’envoyer sa frappe en touche. Au final, le jeu de l’ASSE a ressemblé à celui de son entraîneur quand il était joueur. Concentré, rigoureux… et sans inspiration.
Un soupçon de chance
Quand on est en fond de cale comme l’ASSE actuellement, il est rare que la chance soit au rendez-vous. On en a eu la preuve ce soir avec le pénalty accordé au Stade Brestois pour une main de Lucas Gourna-Douath au bout de sa surface, sur une passe trop appuyée de son gardien, Stefan Bajic (62e). Sur dix cas, pas sûr que cette action aurait été sanctionnée la moitié du temps… Et comme si cela ne suffisait pas, il y a eu cette double occasion incroyable de la 89e minute avec frappe sur la barre de Yannick Lhéry, tête encore sur la barre dans la foulée de Mahdi Camara et volée au-dessus de Jean-Philippe Krasso ! Quand ça veut pas…