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ASSE – Exclu BUT ! John Sivebaek : « Je suis prêt à aider les Verts »

Dans un Français toujours aussi remarquable, John Sivebaek (61 ans), l’ancien latéral droit supersonique des Verts, donne son avis sur la situation de l’ASSE. Extrait de l’entretien accordé à But ! Saint-Etienne…

But ! : John, que devenez-vous ?

John SIVEBAEK : Je vis toujours à Vejle, la ville où je suis né, le club où j'ai été formé. Ma famille a toujours vécu ici. Et je suis agent de joueurs depuis quelques années maintenant. J'essaye d'aider les jeunes joueurs à faire une belle carrière, et si possible à partir à l'étranger comme je l'ai fait à mon époque. J'espère que beaucoup d'entre eux auront cette chance. Je suis là pour les aider. C'est mon travail.
 

Quelle place occupe l'ASSE dans vos souvenirs de joueur ?

Une très grande place. J'ai habité quatre ans à Saint-Etienne et je suis fier d'avoir porté ce maillot. J'ai de très bons souvenirs, vraiment. C'était une très belle expérience. Je suis le plus possible les résultats de l'équipe. Je les regarde toutes les semaines et je suis vraiment très attristé par la situation du club. Ça m'a fait mal de voir le club descendre en L2, de voir ce qu'il s'est passé contre Auxerre. J'en ai souffert et j'en souffre encore car la première partie de saison a été très difficile. Le club n'est pas à sa place. Dernier de L2, ce n'est pas normal. Je souhaite à l'ASSE de sa sauver cette saison et de remonter en L1 la saison prochaine.

 

Qui vous avez fait venir ?

C'était Pierre Garonnaire. Je jouais à Manchester United mais il me suivait avant mon arrivée en Angleterre. Il était venu plusieurs fois au Danemark. J'ai joué deux ans à MU et après je suis venu à Saint-Etienne.

 

Vous y avez toujours des attaches ?

Oui. Je suis toujours en contact avec des amis. C'était mes voisins à l'époque. Ce sont deux familles que l'on apprécie beaucoup. C'est toujours un plaisir d'avoir des nouvelles même si ça fait longtemps que l'on a quitté la région. Ce sont des gens très très sympas.

 

Vous arrive-t-il de revenir dans le Forez ?

Je suis revenu plusieurs fois, bien sûr. Mais depuis le Covid, je ne suis pas allé à Saint-Etienne. La dernière fois, c'était il y a quatre ou cinq ans. Je vais sans doute revenir prochainement.

 

« Saint-Etienne, c'est particulier pour moi. J'ai vraiment adoré ce club, la région, les supporters. Le stade. »

 

Savez-vous que beaucoup de supporters vous considèrent comme le meilleur latéral droit de l'histoire de l'ASSE avec Gérard Janvion ?

Ça me fait plaisir d'entendre ça. Beaucoup de très bons joueurs sont passés par l'AS Saint-Etienne. Qu'est-ce que je peux dire ? Je peux juste dire merci à ceux qui pensent ça. C'est un très beau compliment.

 

Vous suivez tous les clubs où vous avez joué ?

Manchester oui, bien sûr. Vejle évidemment. Monaco aussi. Le seul que je ne regarde pas trop c'est Pescara, en Italie. Mais Saint-Etienne, c'est particulier pour moi. J'ai vraiment adoré ce club, la région, les supporters. Le stade.
 

Vous regardez certains matches ?

Ça m'arrive. Ou alors les résumés. Mais je regarde tous les résultats. L'ASSE est dans mon cœur. C'est un club qui compte beaucoup à mes yeux. J'y ai vécu de très bons moments. J'ai adoré porter ce maillot, jouer dans ce stade, avec ce public fantastique. Les gens aiment énormément le foot à Saint-Etienne. Ils ont ça dans la peau. Voir le club dans cette situation, ça me rend triste pour tous ces supporters. Ils ne méritent pas ça. Saint-Etienne est un club historique du championnat de France. Il doit évoluer dans l'élite et jouer le haut du tableau.

 

Pourquoi ce choix d'intégrer le collectif Socios Verts ?

Les Socios Verts m'ont montré leur Livre blanc. J'ai trouvé ça très intéressant. Les rejoindre, c'est une façon pour moi de dire que si je peux aider, on peut compter sur moi. Le club va mal sportivement, financièrement aussi. Je ne sais pas comment je peux l'aider mais j'ai envie que l'on sache que je suis là, que je suis prêt à aider. C'est aussi simple que ça.

 

Le foot a beaucoup changé. L'aimez-vous toujours autant ?

(il sourit) Oui, je l'aime toujours autant même si c'est vrai qu'il a beaucoup changé. A mon époque, il n'y avait pas tout cet argent et tous ces médias. C'était plus simple, je pense. Maintenant, les joueurs doivent faire attention à tout ce qu'ils font, à ce qu'ils disent. S'ils font un écart, c'est tout de suite une polémique. Les réseaux sociaux sont très présents aussi. Il y a tout un environnement qui n'est pas simple à gérer, surtout pour les jeunes joueurs. Mais c'est comme ça. Il faut vivre avec son temps.

 

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