ASSE Exclu BUT! Nestor Subiat : « Dall’Oglio a besoin de cadres, de briscards »

But! : Nestor, que vous inspire le début de saison de l'ASSE ?

Nestor SUBIAT : Je suis l'équipe depuis la Suisse, principalement, même si je vis aussi à mi-temps à Vaison la Romaine. L'apprentissage est difficile. Je suis très content que "Sainté" soit remontée en L1, mais on voit que contre de bonnes équipes, c'est difficile. A Nice, c'était terrible. Là, on sort d'une défaite contre Lens. C'était logique. J'ai regardé le match. C'était assez décevant, alors qu'il y avait pourtant une belle ambiance.

L'ASSE se déplace à Angers samedi. C'est un match très important…

Oui, bien sûr. Angers, c'est une équipe qui fait le même championnat que nous. Pour l'instant, contre nos concurrents directs, on a perdu contre Le Havre et on a battu Auxerre. A Angers, il faudra prendre des points. Au moins un. Un match nul, ce ne serait pas un mauvais résultat, ça permettrait de laisser les Angevins derrière nous.
 

"Moi, à mon époque, il y avait Gilles Leclerc derrière, Kader Ferhaoui au milieu et moi devant. Il y a de bons jeunes à l'ASSE, mais il faut les accompagner, les aider"

Vous connaissez bien Olivier Dall'Oglio. Que pensez-vous de lui en tant qu'entraîneur ?

J'aime beaucoup Olivier. On a joué ensemble à Strasbourg, il y avait aussi Gilles Leclerc qui vebnait d'Alès, comme Olivier. On s'était revus lors d'un match d'Arles-Avignon il y a quelques années, et la dernière fois c'était à Bâle, il était venu avec Dijon, avec son staff. Avec Dijon, il avait eu de très bons résultats. A l'ASSE aussi. On était dans le ventre mou de la L2 quand il est arrivé, il ne faut pas l'oublier !

L'ASSE n'est-elle pas trop inexpérimentée ?

C'est évident. Il y a beaucoup de jeunes, mais il faut des joueurs pour les encadrer. Moi, à mon époque, il y avait Gilles Leclerc derrière, Kader Ferhaoui au milieu et moi devant. Il y a de bons jeunes à l'ASSE, mais il faut les accompagner, les aider. J'espère que les nouveaux dirigeants ont conscience de ce manque et qu'ils feront le nécessaire en janvier. Dans l'idéal, il faudrait trois briscards, un par ligne.

Vous comptez revenir bientôt à Saint-Etienne ?

Oui. Mais ce ne sera pas avant le début d'année prochaine. J'espère en profiter pour voir Olivier et l'embrasser. La dernière fois que je suis venju, c'est en juin, pour les JO, Argentine-Maroc. J'adore revenir à Geoffroy-Guichard, ça me rappelle tellement de bons moments.