But !: Benjamin, comment se sont passés vos premiers matches avec Bourg-en-Bresse ?
Benjamin Corgnet : Ça s'est pas mal passé. C'est vrai que ça faisait quelques temps que je n'avais pas joué. Il a fallu que je reprenne le rythme. En tout cas, je prends beaucoup de plaisir à rejouer au football et à être de nouveau dans un club.
Formé à Saint-Étienne, Anthony Maisonnial (23 ans) a lui aussi rejoint le même club. Vous vous connaissiez auparavant ?
Oui, bien sûr. On avait joué ensemble. Anthony était encore très jeune quand on était à Sainté. Ça me fait plaisir de le revoir quelques années plus tard.
Comptez-vous rester à Bourg-en-Bresse à l'issue de la saison ?
J'avais signé un an et demi en janvier, donc il me restera encore un an de contrat. J'ai décidé de rejoindre ce club parce que je me suis réinstallé dans la région. J'avais envie de retrouver un challenge qui me plaisait. Et c'est ce que j'ai trouvé à Bourg-en-Bresse. Il y a un projet. Les installations sont de très bonne qualité. Je me sens bien ici. Après, il y aura des réunions en fin de saison, donc on va voir ce que tout le monde attend. Une chose est sûre, je me sens prêt à continuer.
Avez-vous encore l'ambition d'évoluer dans le monde professionnel ?
En fait, en rejoignant ce club, mon objectif était de monter en Ligue 2. Depuis ma fin de contrat à Strasbourg, la Covid, et le fait que j'approche d'un certain âge, c'était assez délicat de rechercher des clubs. Je suis vraiment venu ici pour prendre du plaisir et la suite on verra. Mais c'est aussi avant tout un choix familial de rentrer dans la région lyonnaise, pour garder une stabilité. Car j'ai pas mal déménagé ces dernières années.
Pour l'heure, vous avez joué uniquement en France. L'étranger vous attire-t-il ?
J'ai pas mal cherché l'été dernier, je m'étais laissé toutes les portes ouvertes. Mais il n'y a rien eu. Avec la crise, c'était très compliqué de voyager. Maintenant, je suis bien dans ce club, je suis bien chez moi. Je réfléchirai à ce qu'il peut y avoir comme projets, mais l'étranger n'est plus du tout dans un coin de ma tête.
Avez-vous déjà eu des sollicitations de clubs étrangers auparavant ?
Lors de ma dernière année de contrat à l'ASSE, il y avait eu Kansas City, en MLS. Mais ce n'était pas le moment pour moi d'y aller. Je venais d'avoir un enfant. Il y avait plusieurs facteurs qui n'étaient pas forcément tops à ce moment-là. J'avais l'envie de finir ma dernière année de contrat à l'ASSE.
En janvier 2017, vous aviez un temps été annoncé du côté du SC Bastia. Étiez-vous réellement entré en contact avec le club corse ?
Honnêtement, je ne m'en rappelle plus. Mais il ne me semble pas. J'avais vraiment eu cette approche aux États-Unis, sinon je n'avais pas eu plus d'options à ce moment-là. C'est vrai que j'ai vécu une dernière année un peu difficile à l'ASSE. Le club souhaitait se séparer de moi. J'avais décidé de rester, mais j'étais mis de côté. J'étais revenu dans le groupe en février, mars.
La saison dernière, Strasbourg avait décidé de ne pas vous proposer une prolongation de contrat. Était-ce une déception ou vous vous en doutiez ?
Je m'en doutais un petit peu. Je jouais moins la dernière saison. J'avais eu plusieurs discours. Je pense que si le coach était parti (ndlr : Thierry Laurey), ça aurait peut-être redistribué les cartes. Après, il a été honnête de me dire qu'il ne souhaitait pas me prolonger, car il ne comptait pas me faire jouer. Mais j'aurais bien aimé finir ma carrière à Strasbourg. Même si je n'ai pas toujours joué, avec ma famille on était bien là-bas.