Depuis la descente de l'ASSE en L2, Loïc Perrin avait passablement écorné son image. La remontée des Verts en L1 vient un peu redorer son blason.
"J'avais reçu l'hiver dernier un sms assez surprenant et désobligeant d'un employé de l'ASSE m'accusant de participer à une cabale contre Loïc Perrin. Une cabale contre Loïc, rien que ça, alors que je le connais depuis 20 ans, que je l'ai vu arriver chez les pros du temps d'Antonetti. Loïc Perrin, j'ai admiré le joueur qu'il a été et je respecte l'homme, bien évidemment. Je n'ai donc pas pris plus de plaisir à le critiquer ces derniers temps qu'avec Julien Sablé quand il avait été parachuté sur le banc, ou qu'avec Laurent Batlles. Mais dans le foot il y a les résultats, la vérité du terrain. Et depuis que Perrin, avec Jean-François Soucasse et Samuel Rustem, le fameux "triumvirat", a été installé à la tête du club par Roland Romeyer, l'ASSE avait dégringolé et accumulé les erreurs de castings. Si l'ancien capitaine emblématique des Verts, chahuté au retour de Dunkerque l'hiver dernier, n'avait pas été à l'origine de tous les "flops" du recrutement, son poste de directeur sportif ne pouvait le dédouaner.
Les Magic Fans et les Green Angels ne l'avaient d'ailleurs pas épargné à travers leurs banderoles, plutôt acerbes lui qui sait bien qu'en haut lieu, ses oreilles ont longtemps sifflé et que cela démangeait de plus en plus Roland Romeyer d'appuyer sur le bouton, malgré tout ce que l'ancien défenseur peut représenter à "Sainté". Mis au pilori Loïc, que ce soit par les supporters, son cher ancien président ou ses anciens coéquipiers. On peut vite brûler ce qu'on a tant aimé, encore plus dans le foot... Mais le Mercato hivernal et la remontée en L1 ont permis au natif de Périgneux de redorer son blason. Depuis Metz, on ne l'a pas entendu. Pas vraiment du genre à tirer la couverture à lui. On n'a d'ailleurs rien lu, non plus, pour lui accorder du mérite dans cette fin de saison heureuse. La montée, c'est Dall'Oglio et ses joueurs, c'est Romeyer. Voilà ce qu'on a pu lire ou entendre. Mais le retour en L1, c'est pourtant aussi Loïc Perrin. En tant que directeur sportif du club, il serait injuste de ne pas l'associer à cette réussite. Dall'Oglio, ce n'était pas que le choix de "Roro". Et Cardona, ce n'était pas qu"ODO" puisque Loïc le voulait depuis plusieurs Mercatos. Les performances de l'ancien brestois lui ont donné raison, elles ont récompensé sa persévérance. C'est lui, aussi, qui a milité pour qu'Yvann Maçon ait une seconde chance en Vert. Une réussite, là aussi, tout comme avec Mickaël Nadé, qu'il avait tenu à conserver alors que certains le poussaient vers la sortie. Au final, cette remontée vient effacer la descente d'il y a deux ans, le premier Mercato catastrophique que Perrin avait piloté avec Pascal Dupraz, et celui, tout aussi désastreux, de l'été 2022, avec Batlles aux manettes. Novice dans ce rôle de directeur sportif, Perrin, qui a contribué à l'excellente ambiance qui a régné à L'Etrat ces derniers mois, a maintenant un peu plus de bouteille, et Kilmer à ses côtés, avec en particulier les expérimentés Huss Famhy et Jaeson Rosenfeld. On verra si son rôle évoluera. Tout ce qu'on peut lui souhaiter, à lui et à l'ASSE, c'est qu'à l'avenir il y ait moins de Mangala, de Thioub, de Pavlovic, de Diarra, de Pintor ou de Giraudon. Et plus de Cardona.
"Quand on est dans un club comme celui-ci, avec plein de fougue et des supporters de folie, c'est bien d'avoir quelqu'un de calme, de serein sur le banc" 👇 #ASSE https://t.co/7iTfaD8nx4
— Envertetcontretous (@Site_Evect) June 12, 2024
Depuis la descente de l'ASSE en L2, Loïc Perrin avait passablement écorné son image. La remontée des Verts en L1 vient un peu redorer son blason, avec notamment la venue d'Irvin Cardona, pour laquelle il militait depuis longtemps.
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