« Il y a eu un après Bergerac. J’ai eu comme tout le monde beaucoup de difficultés à essuyer ce revers là. Lorient c’est comparable, donc il va y avoir un après Lorient »… Pascal Dupraz espérait une réaction de son équipe contre Brest samedi après l'humiliation subie au Moustoir (2-6). Et cette réaction s'est produite, avec une victoire précieuse à la clé (2-1). Pourtant, quand Franck Honorat s'en est allé tromper Paul Bernardoni en grillant la politesse à Mickaël Nadé après 8 minutes de jeu, l'ASSE était au plus mal. Mais Mahdi Camara a rapidement égalisé de la tête sur un corner de Denis Bouanga avant de signer un doublé peu avant la mi-temps sur un autre corner de Bouanga.
Camara revanchard, Bernardoni enfin décisif
Suspendu à Lorient par sa propre direction suite à une bagarre avec Yanis Bourbia, jeune gardien réserviste, Camara ne pouvait rêver meilleur scénario pour se faire pardonner. Revanchard, le milieu de terrain s'est arraché sur ses deux buts. L'autre héros stéphanois de la soirée se nomme Paul Bernardoni, auteur d'une claquette qui vaut deux points au bout du temps additionnel, sur une tête de Christophe Hérelle. Ce succès fait évidemment un bien fou à l'ASSE après sa piteuse prestation au Moustoir. Il lui permet de remonter à la 17e place, devant Clermont, en déplacement ce dimanche à Metz, et de prendre quatre points d'avance sur Bordeaux, qui se déplace à Lyon, et ce avant le rendez-vous très important qui attend les Verts en Gironde mercredi. Pour la spectacle, la qualité de jeu, on repassera, mais on respire un peu mieux dans le Forez et c'est bien l'essentiel… Pascal Dupraz n'a pas manqué de mettre en avant le courage de son équipe, son abnégation. Ni de saluer l'apport du public et celui des entrants, en particulier Gabriel Silva et le jeune Abdoulaye Bakayoko qui ont remplacé Timothée Kolodziejczak et Harold Moukoudi, catastrophiques à Lorient. Wahbi Khazri a repris et joué une heure, en attendant Yvann Maçon et Romain Hamouma. Des retours bienvenus et de quoi voir l'avenir avec un peu plus d'optimisme, même si rien n'est encore fait et que le match à Bordeaux « pourrait être un tournant », comme l'a dit Ryad Boudebouz. Le rendez-vous est pris.