Habitué aux déclarations fracassantes sur RMC, Jean-Michel Larqué s'est de nouveau lâché sur les Verts, cette fois dans Le Quotidien du Sport. "Quand je suis arrivé à Saint-Etienne, je connaissais les anciens. Je suis allé vers eux et je les ai salué avec beaucoup de respect. Quand nous sommes allés à Saint-Etienne pour l’hommage fait à Salif Keita, puis ensuite à Georges Bereta, nous étions sur le bord de la pelouse au moment où l’équipe de Ligue 2 s’échauffait. Il y a un seul joueur qui est venu saluer Curkovic, Piazza, Rocheteau et compagnie, un joueur ! Tous les autres ne savent pas qui on est. Ils sont d’une inculture abyssale", a notamment glissé l'ancien capitaine des Verts. Avant de poursuivre… "Je ne sais même pas si c’est du respect. A Saint-Etienne, on avait l’habitude d’appeler cela des "badabeux". Ils sont là… Pour ensuite faire un match minable contre Valenciennes. Tout cela me laisse à penser que leur culture football est à peu près proportionnelle à leur talent de footballeur. C’est le néant complet ! Ils sont en milieu de tableau, avec déjà 5 défaites à domicile. 5 défaites à domicile ! Si cela me rend fou, alors que je fais partie de l'équipe qui a remporté 19 victoires en 19 matchs à domicile au cours de la même saison 1974-175 ? Comme dirait Thierry Roland entre cette époque et l’équipe d’aujourd’hui, c’est la ligne droite de Longchamp."
"Il n'y a pas d’acheteur"
S'il s'en est donc pris aux joueurs, Larqué a tenu à épargner le duo de présidents… "On a coutume de dire que la situation du club est due aux présidents Romeyer et Caïazzo qui ne veulent pas vendre ? Mais il n'y a pas d’acheteur ! Peut-être aussi que les propriétaires mettent la barre trop haut pour vendre ? Il y a peut-être un peu de ça, mais surtout, aujourd’hui, le club est surdimensionné pour un club de Ligue 2. Rendez-vous compte : à Saint-Etienne, il y a 300 salaires à sortir chaque mois. A Brest, en Ligue 1, ils sont à 117. Les investisseurs, si c’est pour aller aux Prud’hommes pour 150 suppressions d’emplois, ça les refroidit." A méditer… ou pas.