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Ligue 2

ASSE : le mal numéro un des Verts identifié

Selon Alain Blachon et Gilbert Ceccarelli, c’est avant tout son état d’esprit que l’ASSE va devoir changer pour quitter la zone rouge de la L2…

Comme il l'avait fait sur TL7, dans Club ASSE, Alain Blachon, ancien adjoint de Christophe Galtier, a expliqué que les soucis des Verts n'avaient rien à voir avec leur système de jeu, après la dernière défaite contre le Paris FC (0-2). « Ce n’est pas un problème de système. C'est l’état d’esprit, le manque de volonté dans l’agressivité, les impacts, a-t-il soutenu dans le Progrès. Tu ne gagnes pas un duel, tu ne gagnes pas les deuxièmes ballons. Tout le monde dort, personne ne se replace. On ne fait pas les efforts. Or, la détermination, c’est ce qui fait la différence en Ligue 2. Sur l'ouverture du score, ce n’est pas Etienne Green le plus coupable, tout le monde doit faire mieux. Sur le second but, il y a un problème d’anticipation. Le ballon est dans notre surface de réparation. On doit se jeter comme des morts de faim pour le dégager. On est toujours en retard ! »

Ceccarelli : « On est trop gentils »

L'ancien gardien des Verts Gilbert Ceccarelli, qui réside toujours à Saint-Etienne, a lui aussi donné son avis sur les difficultés de l'ASSE, en abondant dans le même sens que Blachon. « Ce qui m’inquiète, c’est qu’on manque de percussion, de vitesse, d’impact, de grinta. On tourne en rond, l’adversaire voit trop ce que l’on veut faire. En Ligue 2, il faut que ça aille plus vite, quitte parfois à pratiquer un hourra football. Samedi, j’ai vu un match trop scolaire. En première mi-temps, à force de reculer comme si on avait peur d’eux, les Parisiens ont pris confiance tranquillement. Sur le terrain, je n’ai pas vu cette passion stéphanoise qui te permet normalement d’étouffer l’adversaire. On ne les a pas harcelés, ni acculés sur leur but.Les joueurs vont devoir obligatoirement se remettre en question et se lâcher. Il faut qu’ils prennent conscience du contexte de la Ligue 2, que c’est un championnat plus engagé et qu’ils enfilent le bleu de chauffe. On est trop gentils. »

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