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Ligue 2

ASSE – Le rendez-vous de Didier Bigard : « Peut-on vraiment leur faire confiance ? »

Cette semaine, Didier Bigard revient sur la défaite à Laval (1-2) et les dernières prestations plutôt décevantes de l’ASSE. Ce qui n’a rien de rassurant dans l’optique de la saison prochaine…

« Entretenir la flamme, enjoliver la vitrine ». C’est ce que l’on attendait des joueurs de Laurent Batlles avant le déplacement à Laval. On ne peut pas dire qu’ils ont répondu à ces espoirs qui au delà de la symbolique du classement auraient permis d’entrouvrir une porte d’optimisme sur la saison prochaine. Répétons le : finir à une septième place et non à une quatorzième offre d’autres perspectives aux commerciaux, d’autres arguments dans les discussions sur le mercato. Faute de pouvoir aligner de gros salaires comme au bon temps de Jean-Louis Gasset, il va falloir vendre un peu de rêve aux futures recrues en cessant de croire qu’il suffira de les bercer avec une légende qui s’est éteinte il y a quarante ans. Tout au plus pourra-t-on leur promettre les frissons qui descendent des kops, en zappant le vide imposé à la Nord par la commission ou les écarts de discipline. Mais pour que Geoffroy-Guichard chauffe, il faut qu’en bas, les acteurs mettent le bleu qui convient à défaut de descendre à la mine. Ils l’ont fait à mi-temps au stade Francis-Le Basser. Insuffisant !

Gautier Larsonneur a le droit d’avancer une circonstance atténuante mais s’il y a un doute sur le penalty concédé, il y en a aussi moins sur les difficultés de sa défense quand ça va trop vite et sur les siennes dans cet exercice de mentaliste. 

Les statistiques peuvent aussi être utilisées par les partisans d’une mansuétude éternelle afin de moduler le jugement du tableau d’affichage. 69% de possession, plus du double de passes que l’adversaire (527 pour 245) dont 85% ont été précises, 81% de tacles gagnés et 18 tirs, c’est énorme. Cela aurait sans doute comblé Robert Herbin quand son équipe fantôme a pris un 4-0 pour son premier match de la saison le 18 juillet 1987. « Il y a du travail » nous avait sobrement lâché le Sphinx. On pourrait ressortir sa petite phrase car au delà des chiffres précédents il y a celui des tirs pauvrement cadrés par ces Verts 2023. 4 seulement contre 9 pour les Lavallois pourtant supposés privés de ballons (31%). 

 

La force d’une équipe, c’est sa régularité, pas ses flambées 

 

On comprend les interrogations de  Dylan Chambost « On aurait dû ouvrir le score, on a eu beaucoup d’occasions » mais quand il ajoute « on a juste manqué d’efficacité », c’est loin d’être un bémol à ce niveau. Si lui a fait le job en marquant, ce n’est pas le cas d’Ibra Wadji, mal inspiré mais au moins volontaire. Pas le cas de tout le monde…

À Chambost qui affirme « On n’a pas joué relâché, on était venu ici pour gagner », Laurent Batlles répond sans détours « L’équipe qui voulait gagner a gagné ». Comment ? « En provoquant la réussite, en défendant avec beaucoup de solidarité » a souligné Olivier Frapolli, quand, en face, l’entraîneur stéphanois évoquait « un manque d’intensité » qui oblige à  s’interroger sur ce qui apparaît comme un excès de confiance bien déplacé «On pense que rien ne va vous arriver et il vous arrive des choses. On ne doit pas laisser la part au hasard ». 

Suffit-il de sortir de la zone rouge pour se croire arrivés, de battre Guingamp sur le fil pour oublier Metz et Rodez ? Tous les adversaires des Verts estiment qu’ils ne sont pas à leur place. En sont-ils si sûrs? La force d’une équipe c’est sa régularité, pas ses flambées. Peut-on compter sur les joueurs d’aujourd’hui pour tenir la promesse d’une montée demain? Peut-on leur faire confiance? Ils ont trois matches pour apporter un élément de réponse.

Didier Bigard 

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