Rare dans les médias mais président exécutif de l'ASSE depuis juillet 2021, Jean-François Soucasse a accordé un entretien au média de football économique News Tank Football pour évoquer le changement de stratégie des Verts. Il est notamment revenu sur le limogeage de Claude Puel et son remplacement par Pascal Dupraz. Un changement nécessaire selon lui… pour diluer les pouvoirs et enfin prendre sa place au club.
« C’est le départ de Claude Puel qui a donné plus de lisibilité à mes attributions de président exécutif. Claude tenait une place centrale en qualité de manager général du secteur sportif. Il entraînait le groupe professionnel et avait la responsabilité stratégique du centre de formation, du recrutement et du service médical. Difficile de mener de front toutes ces missions », estime l'ancien dirigeant du Toulouse FC.
La concentration des pouvoirs, la grosse erreur de Puel
Depuis l'organisation a été complètement revue avec la nomination de Loïc Perrin en coordinateur sportif et la montée en puissance de Samuel Rustem, passé directeur général adjoint. Un attelage qu'il estime mieux armé pour entouré l'entraîneur : « J’avais besoin, auprès de moi, d’une personne capable de diriger la politique sportive du club et de choisir l’entraîneur qui reprendrait l’équipe professionnelle. J’ai identifié Loïc Perrin comme celui qui pouvait le mieux incarner ce poste à l’ASSE. Malgré le contexte difficile, il a accepté immédiatement avec enthousiasme. Parallèlement, j’ai voulu la montée en puissance de Samuel Rustem (directeur général adjoint en charges des activités sportives) à mes côtés, ce dernier jouant un rôle central dans l’accompagnement de Loïc et l’optimisation de la structuration du club ».