Les saisons galères, il connaît. Du mourns à l'ASSE puisqu'il portait le maillot vert lorsque le club du Forez avait failli tomber en troisième division, le National. Voilà pourquoi l'avis de Patrick Guillou sur ce qui arrive aux Verts de Laurent Batlles est intéressant, eux qui sont incapables de mettre un pied devant l'autre depuis des semaines.
Dans les colonnes du Progrès, Guillou se souvient de ce qui avait permis aux Stéphanois de s'en sortir. "En 97/98, on n’était vraiment pas bon, on était même catastrophique mais ce qui nous sauvait, c’est l’état d’esprit en dehors du terrain. On a pu se maintenir à flot jusqu’au bout, parce qu’il n’y avait pas de scission dans le vestiaire(…) En 2001/2002 on avait recruté de très bons joueurs, mais ça ne collait pas à la mentalité stéphanoise(…)Quand les dirigeants veulent changer quelque chose, ils prennent toujours l’opposé de l’entraîneur qui vient d’être limogé, Les pompiers de service comme Dupraz, il y en a. Sauf qu’Antonetti, en plus d’être un meneur, il était au point tactiquement."