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Ligue 1

ASSE : Paul Bernardoni, c’est mitigé

Décisif face à Brest (2-1), Paul Bernardoni n’a plus que quatre matches devant lui pour terminer sur une bonne note sa pige chez les Verts, jusqu’ici plutôt mitigée…

« Je vois Julien Faussurier qui centre. Je jette un coup d’œil à droite et je vois Hérelle qui est là. Je me suis stabilisé. Et au moment où il arme, j’ai donné tout ce que j’avais. C'est pour des émotions comme celle-là que je joue au foot. Je suis un passionné » : après la rencontre face à Brest (2-1), Paul Bernardoni avait les yeux qui pétillaient au moment de raconter son arrêt sur la tête de Christophe Hérelle dans le temps additionnel. Un arrêt qui a permis à l'ASSE de préserver sa victoire, ô combien importante après la gifle reçue à Lorient (2-6). « Cet arrêt, techniquement, il est très compliqué à faire, a expliqué Jérôme Alonzo sur Amazon. La tête est croisée, il part sur le contre-appui, elle touche le sol avant. Ça vaut deux points, ça vaut plein de choses. Paul est arrivé et a fait beaucoup de bien à l'AS Saint-Étienne parce que c'est vraiment un personnage à part dans le monde du football. C'est quelqu'un qui fait beaucoup de bien, qui est très positif ». Elogieux, Alonzo.

Son sauvetage contre Brest a fait fermer des bouches mais il a failli à Bordeaux et en a encore pris quatre contre Monaco

Et il est vrai que Bernardoni, frustré d'avoir été relégué sur le banc d'Angers après une infection pulmonaire au début de l'hiver, a vite séduit tout son monde à l'ASSE par sa personnalité, son sourire, son discours. Par ses prestations aussi. Les Verts n'avaient réalisé qu'une seule clean sheet avant son arrivée, à Troyes (1-0). Avec lui, il en ont réalisé 3 : à Angers (1-0), face à Metz (1-0) et à Lille (0-0). Décisif contre Brest (2-1) mais aussi à Clermont (2-1), Bernardoni est de l'avis général la 2e meilleure recrue hivernale du club forézien après Falaye Sacko. Pour autant, l'ancien international Espoirs, qui a fêté ses 25 ans le 18 avril, a aussi eu droit à son lot de critiques, notamment après la défaite à Paris (1-3), où il avait pourtant évité une addition plus salée, et après avoir encaissé dix buts en deux matches face à Marseille (2-4) et Lorient (2-6), même si sa responsabilité n'avait pas vraiment été engagée. Son sauvetage contre Brest lui a permis de retrouver plus de crédit, et peut-être aussi de confiance. Mais dès le match suivant, à Bordeaux (2-2), l'ancien girondin a encaissé deux buts sur des corners, puis un troisième en fin de match, heureusement refusé, en intervenant de bien curieuse façon devant Jimmy Briand. Et il n'a pas pu éviter une nouvelle déroute samedi dernier contre Monaco (1-4), derrière une défense de plus en plus perméable. Pas vraiment la panacée…

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