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Pourquoi janvier 2025 ne sera pas un Mercato de folie en Ligue 1

Le Mercato de janvier est très attendu par tous les clubs de Ligue 1. Il risque malgré tout d’y avoir plus de déçus que d’heureux à...

Le Mercato de janvier est très attendu par tous les clubs de Ligue 1. Il risque malgré tout d'y avoir plus de déçus que d'heureux à l'issue de celui-ci... Décryptage.

Aucun gros animateur qui se profile à l’horizon

A l’hiver 2025, on le savait : John Textor avait promis un gros Mercato pour sauver l’OL de la Ligue 2 et il a tenu parole en dépensant plus de 60 M€ sur le mois de janvier et en s’imposant comme le club en Europe le plus dispendieux. Cette année, Lyon ne bougera pas de la même façon. Et, à l’exception du Stade Rennais, qui va investir de manière raisonnée, on ne voit pas de gros mouvements sur le mois. L’OM va être fidèle à lui-même en chasse d’opportunités mais ne pourra cette fois-ci pas bénéficier d’une vente à la Renan Lodi pour se renforcer, le PSG restera – à priori – assez sage. Quant aux grands d’Europe, aucun n’est dans une situation de faire sauter la banque. L’Arabie saoudite demeure un fantasme pour beaucoup mais la réalité surtout que l’Etat du Golfe s’est beaucoup calmé sur ses investissements pour la Saudi Pro League. Comme tout Mercato, il faut un détonateur et là, on a beau chercher mais on n’en voit pas…

Pas le bon moment pour faire des affaires

Il n’y a pas pire moment que ce mois de janvier pour faire des affaires. On le sait : le Mercato d’hiver est généralement considéré comme un « mercato de corrections » où les clubs en difficulté relancent des joueurs dans le dur ou en mal de temps de jeu. Les années de grandes compétitions, il est possible d’attirer des internationaux désireux de jouer leur va-tout et de revenir en équipe nationale. Les années de CAN, il faut remplacer les partants mais en 2025, il n’y a ni CAN ni grande compétition autre que la triste Ligue des Nations. Et si le Mondial des Clubs se jouera du 15 juin au 13 juillet aux Etats-Unis un Mercato spécial sera ouvert avant la compétition par la FIFA. En clair, ce qui génère toutes les bonnes opportunités de marché a disparu.

Beaucoup de vendeurs, peu d’acheteurs

Quand on regarde la Ligue 1, que constate-t-on ? Que la plupart des clubs cherchent d’abord à dégraisser le mammouth à cause de la crise des droits TV. Le RC Lens cherche devant mais doit vendre pour 40 M€. Interdit de recrutement mais désireux quand même d’inscrire Thiago Almada en janvier, l’OL doit vendre (55 M€ de cessions promises) pour éviter les menaces de la DNCG. Le Stade Rennais doit céder des indésirables pour faire la place à de nouveaux renforts. Idem du côté de Nantes qui a trop de joueurs sous contrat. L’OM ne retiendra pas ses joueurs en mal de temps de jeu et ses gros salaires non essentiels (Harit)…

A l’exception de Rennes, de l’ASSE, du FC Nantes ou encore du MHSC, peu cherchent réellement à muscler leur effectif pour atteindre leurs objectifs. On constate qu’il y a d’ailleurs, sur ce marché, beaucoup plus de joueurs en vente que de clubs pour les accueillir… Et quasiment personne pour signer un gros chèque. Le Real Madrid et le FC Barcelone vont rester sages, les Allemands et les Italiens ne signent jamais de chèques en blanc et encore moins en janvier. Quant aux Anglais, si certains gros sont en difficulté (Manchester City, Manchester United), il n’est pas prévu que ces derniers fassent sauter la banque. A la rigueur, le frisson peut venir de clubs comme Newcastle, comme Everton (qui vient de changer de propriétaire et doit aller chercher son maintien) ou comme Crystal Place, West Ham, Wolverhampton ou Leicester, les autres mal-classés de Premier League.

Des postes plus ciblés que d’autres

Ce qu’on constate aussi cet hiver, c’est une convergence des mêmes besoins. Plusieurs clubs sans le sou mais ambitieux (AS Monaco, RC Lens) cherchent un buteur en prêt, avec ou sans option d’achat. Le Rennes de Jorge Sampaoli cherche un gros joueur par ligne avec la priorité sur un box-to-box. L’OM regarde pour un latéral droit et un milieu offensif en priorité alors que, dans le bas du tableau, Kilmer Sports veut continuer à faire du Kilmer à l’ASSE avec un Mercato datas sur des prospects peu coûteux venant de l’étranger (encadrés à la rigueur par un vieux briscard). Montpellier doit revoir son secteur offensif et Nantes compensera ses partants en fonction des demandes de son futur entraîneur. Pour les autres, on est sur une diète forcée née de la négociation au rabais sur les droits TV. Dans ce triste Mercato où les stars en forme de bonnes affaires ne seront pas légions, il est évident que le dossier Paul Pogba (libre, 32 ans) sera le gros coup à réaliser. En Ligue 1, d’autres que l’OM (ou le Paris FC de Bernard Arnault !) pourraient se laisser tenter…

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