C'était il y a quatre ans, et l'affaire avait fait grand bruit. Elle s'est terminée devant les Prud'hommes l'hiver dernier et ceux-ci ont estimé que la mise à pied disciplinaire prononcée par l'ASSE en juillet 2020 et le licenciement de Stéphane Ruffier pour faute grave n'étaient pas fondée. L'ancien portier a reçu près d'1 M€ de dommages et intérêts suite à ce conflit qui l'avait opposé à Claude Puel et sur lequel Timothée Kolodziejczak est revenu dans l'émission Le Club des 5, sur Youtube.
"Le coach aime l'autorité et ça ne pouvait pas passer avec un joueur comme Ruffier"
"Contre les Girondins de Bordeaux, Ruff' prenait son temps sur un ballon et le coach lui a gueulé dessus "plus vite". Ruffier lui a fait signe de baisser d'un ton, qu'il ne pouvait pas lui parler comme ça. C'était tendu entre les deux. Ruffier la semaine ne s'entraînait pas avec nous, il était avec l'entraîneur des gardiens et venait une fois de temps en temps sur la séance mais ce n'était pas fréquent. On s'en foutait nous, parce qu'il faisait Jésus tous les week-ends. Il a fait ça pendant sept ans mais avec Claude Puel, c'était non. Puel lui a demandé de venir dans le jeu, de jouer au pied. Ça a changé toute sa routine et c'est parti en vrilles. Le coach aime l'autorité et ça ne pouvait pas passer avec un joueur comme Ruffier. Le jeu au pied ce n'était pas son point fort mais on s'en foutait parce qu'il nous faisait des arrêts."