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ASSE – RC Lens : pourquoi les Verts n’ont jamais pu rivaliser avec les Sang et Or

Ce soir, au stade Geoffroy-Guichard et depuis 19 heures, l’ASSE accueillait le RC Lens pour le compte de la 8e journée de Ligue 1. Au terme des quatre-vingt dix minutes, voici ce qu’il faut principalement retenir de cette rencontre.

Une classe d'écart

On savait que l'ASSE et le RC Lens n'avaient pas cette saison les mêmes objectifs. Le maintien pour les Verts, l'Europe pour les Sang et Or. Une différence qui s'est vite ressentie dans le jeu, et dès le début de match, tant les joueurs de Dall'Oglio allaient être dominés de la tête et des épaules quinze minutes durant. Larsonneur se montrait décisif dès la 3e minute sur une frappe pure et sèche de Khusanov. Les hommes de Will Still jouaient haut, gênaient la défense des Verts et construisaient comme ils l'entendaient avec un milieu de terrain omniprésent grâce à Fulgini et Thomasson. Le jeu lensois, à une touche, était fluide, et Larsonneur une fois encore sauvait les siens à la 8e minute sur une demi-volée d'Andy Diouf. Trop lents, pris dans le dos, dépassés, les défenseurs et les milieux de terrain de Verts vivaient un début de match irrespirable. Premier quart d'heure conclu par une frappe de Thomasson (15e) qui flirtait avec le poteau droit de Larsonneur. Et surtout conclu, cinq minutes plus tard, par l'ouverture du score on ne peut plus logique de Lensois. A la suite d'un corner, renvoyé par Nadé, Diouf servait Frankowski qui, à vingt mètres dans l'axe, ouvrait le score d'une magnifique frappe (0-1, 20e). Logique. Et imparable.

Dall'Oglio réagit enfin

Au vu de la rencontre, et de la domination endurée par ses hommes, l'entraîneur des Verts paraissait logiquement dépité sur son banc de touche. Sans doute pourquoi il leur a demandé de mettre un terme au pressing haut et de rester groupés, en position d'attente. Une consigne qui allait porters ses fruits, gênant davantage la construction lensoise. Les Verts, eux, trop faibles offensivement, ne se montraient toutefois pas très dangereux. Sissoko était trop court dans la surface de réparation (28e) et Amougou, d'une demi-volée du pied gauche, ne trouvait pas le cadre (45e). C'est donc sur coup de pied arrêté que le RC Lens allait donner d'énièmes sueurs froides aux Stéphanois. A la baguette, Khusanov, et au festival, Larsonneur, grâce à qui l'ASSE rejoignant le vestiaire avec un petit but d'écart. On était proche du miracle pour les Verts.

Les Sang et Or gèrent (presque) sereinement

Au terme de la première période, au micro de DAZN, le buteur lensois, PrzemysÅ?aw Frankowski, regrettait que sa formation n'ait pu inscrire un deuxième voir même un troisième but. Référence évidente aux regrets nourris des Lensois ces dernières semaines, incapables de prendre les trois points de la victoire depuis près de deux mois. Mais l'ASSE, trop limitée techniquement, ne pouvait, cette fois, contrarier les plans des Nordistes, tant la différence de niveau était grande. Et si les Verts prenaient en effet moins de vagues au retour des vestiaires, et que Larsonneur vivait un second acte beaucoup plus tranquille, jamais ils ne laissèrent croire à un possible retour. Et comme si souvent, c'est au moment-même ou l'ASSE lançait ses ultimes assauts (frappe de Mouton, 76e, et de Boakye, 78e) que le RC Lens allait mettre le coup de grâce. Sur une erreur de Nadé, qui en remettant derrière, lançait Labeau-Lascary, ce dernier filait au but et trompait Larsonneur après l'avoir dribblé (0-2, 79e). 

Un succès par deux buts d'écart qui aurait pu être bien plus large, notamment en première période. On savait que l'ASSE et le RC Lens ne disputaient pas le même championnat, c'est désormais confirmé. 

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