La défaite des Verts hier soir à Nice (0-8) est historique puisqu'au 21e siècle, jamais une équipe n'avait encaissé 6 buts en une mi-temps, et parce que l'ASSE n'avait plus encaissé 8 buts lors d'un match en compétition officielle depuis un 9-0 à Bordeaux le 25 novembre 1951, il y a 73 ans… Ce naufrage a mis en lumière une nouvelle fois les débuts très compliqués des recrues stéphanoises, à commencer par Yunis Abdelhamid et Pierre Cornud.
Stassin sevré de ballons, Miladinovic porté disparu
Laissé libre par Reims, le nouveau capitaine des Verts est apparu dépassé par les événements, et ce n'est pas la première fois. Quant au latéral gauche venu du Maccabi Haïfa, il a sombré, peu aidé sur son côté par un Mathieu Cafaro qui n'a pas défendu. Les quatre premiers buts sont venus de son couloir, ce qui a incité Olivier Dall'Oglio à le remplacer avant la mi-temps. Après leur bon match contre Lille (1-0), Zuriko Davitashvili et Pierre Ekwah n'ont pas confirmé à l'Allianz Riviera, coulant avec le navire. Recrue la plus chère de l'histoire de l'ASSE, le jeune avant-centre belge Lucas Stassin, lui, n'a pas existé, complètement sevré de ballons. Entré en jeu, Ben Old, le jeune milieu offensif néo-zélandais, a été le seul à surnager, lui qui a trouvé la barre de Bulka. Parmi les autres recrues estivales, le Ghanéen Augustine Boakye n'était pas dans le groupe car il relève de blessure. Et le Serbe Igor Miladinovic n'était pas convoqué, bien qu'opérationnel. Quant à Brice Maubleu, il a vu le pauvre Gautier Larsonneur encaisser des buts comme s'il en pleuvait, depuis le banc de touche. L'ASSE ayant pris 15 buts en 5 journées de L1, l'ancien grenoblois aura peut-être son mot à dire ces prochaines semaines, vue la tournure des événements et le besoin d'un électro-choc.