Où en est le Mercato ?
« Il nous reste dix jours pour nous séparer de joueurs qui nous ont fait savoir qu’ils avaient d’autres ambitions. Idéalement, on espère encore l’arrivée d’au moins un attaquant et d’un joueur par ligne. Le top 5 de la L2 voulait les joueurs que l’on a pris. Notre mercato se déroule en trois temps : vendre, donner des cadres à Laurent (Batlles) et améliorer tout ça. On sous-estime Loïc (Perrin). Il bosse beaucoup, il apprend vite, il a des convictions et il s’appuie aussi sur un réseau de joueurs et d’anciens joueurs. Loïc travaille dans la transparence, en échangeant avec la cellule de recrutement et en capitalisant sur la connaissance de la L1 et de la L2 de Laurent. La pertinence d’un mercato, qui n’est pas une science exacte, se juge sur ses effets. Je reste persuadé que tout ce travail va être bénéfique pour le club. »
Où en est la vente du club ?
« L’ASSE ne se retrouvera pas en difficulté économique parce que nous avons fait le nécessaire. La chute, je veux bien l’incarner, mais notre situation économique est aujourd’hui parfaitement saine. Le club n’a pas besoin de repreneur pour finir la saison. Cela fait dix-huit mois que je travaille sans repreneur et avec cette hypothèse de vente. Elle n’entre pas dans mon périmètre d’action, mais dans celui des actionnaires (Bernard Caïazzo et Roland Romeyer). On a donc toute la latitude pour travailler au quotidien et cela nous met en responsabilité. Mais le processus de vente ne nous perturbe en rien. »
Où en sont les joueurs en Ligue 2 ?
« Je suis partagé entre amener du calme et de la sérénité dans un club où l’agitation est un savoir-faire et le constat lucide que c’est plus difficile qu’espéré. Avec Loïc, Samuel (Rustem) et Laurent, on n’a jamais sous-estimé l’ampleur de la tâche. Reconnaissons qu’on ne répond pas encore aux exigences de la L2. Mais on n’a jamais cru qu’on allait la dominer du simple fait que l’on est l’AS Saint-Étienne. Notre priorité, en forme d’urgence, c’est de se remettre à gagner des matches, pour retrouver la légèreté de la victoire et un vestiaire heureux de la partager, puis d’enchaîner des séries. On verra alors où cela nous mènera. La montée, c’est un rendez-vous fixé début juin. »