Il veut mettre les points sur le ‘i’ à propos des controverses nées en juin avec l’équipe de France. Morceaux choisis.
Ce matin dans l’Equipe, Jérémy Ménez se confie pour la première fois depuis l’Euro, où son attitude a semé le trouble. Avant l’examen de son cas, prévu demain devant la Commission de discipline de la FFF, l’attaquant parisien tient à rétablir quelques vérités. Les siennes, tout du moins.
Tout d’abord, il confirme qu’il ne sera pas lui-màªme à cette réunion mais sera représenté par son avocat. Il assure avoir envoyé une lettre d’excuse à la FFF. ‘Je me suis excusé pour mon absence et pour les faits qui me sont reprochés. Je suis pressé de tourner cette page. C’est embàªtant de passer en commission, ce n’est pas bon pour l’image. Mais je fais, et je ferai, des efforts pour m’améliorer au quotidien sur ce plan.’
Il tente aussi de minimiser l’impact négatif créé par ses échanges verbaux musclés avec Hugo Lloris, le gardien et capitaine des Bleus. ‘L’histoire avec Hugo, ce n’en était pas vraiment une. C’est quelque chose qui a explosé alors qu’il n’y avait rien du tout. (…) En aucun cas je ne l’ai insulté. Lui màªme a dit dans L’Equipe qu’il n’y avait pas eu le moindre problème entre nous.’
‘Heureux et fier d’àªtre le capitaine du PSG’
Concernant les insultes proférées envers l’arbitre italien Nicolas Rizzoli, il fait amende honorable : ‘J’étais un peu énervé. Je n’avais pas été titulaire, on perdait… En plus, sur l’action en question, je ne commets vraiment aucune faute. C’est vrai que ce n’est pas beau. (…) Je tiens à m’en excuser sincèrement. Mais dans l’ensemble, sur mon cas, on a fait tout un cinéma qui n’avait pas lieu d’àªtre.’
Pour terminer, il glisse quelques mots de la nouvelle saison du PSG, pleine de promesses. ‘Moi, je suis tranquille dans ma tàªte. (…) La concurrence te pousse à donner le maximum. Peut-àªtre que je finirai ma carrière au PSG. Et si je devais aller un jour encore plus haut, c’est parce que j’aurais élevé mon niveau à Paris, notamment grâce à cette concurrence.’ Il serait màªme ‘heureux et fier d’àªtre capitaine du PSG’. Jérémy Ménez peut-il changer son image de Bad Boy et ne plus gâcher son talent par des comportements inappropriés. A 25 ans, le moment serait opportun…