Notre consultant Denis Balbir a bien conscience de l’équilibre fragile trouvé par Vahid Halilhodzic.
« Il y a quelques semaines, j’étais très sceptique sur l’entente entre Vahid Halilhodzic et Waldemar Kita au FC Nantes. Je pensais que ces deux gros caractères, qui s’étaient pourris la vie lors des contacts l’été dernier, ne parviendraient pas à s’entendre. Je ne voyais pas comment l’attelage pouvait marcher. Or, globalement, cela se passe plutôt pas mal.
Malgré sa défaite inaugurale à Bordeaux (0-3), Vahid Halilhodzic a réussi à faire adhérer le vestiaire à sa philosophie de jeu et à ses croyances. Il a aussi su remettre un grand attaquant comme Emiliano Sala sur les rails. Ce n’est pas rien comme réussites. Si les Canaris ont pu remonter la pente, ils le doivent en grande partie à leur coach bosnien. Il a transformé l’équipe entraà®née auparavant par Miguel Cardoso.
‘Vahid n’est pas à l’abri d’un craquage présidentiel’
Après, c’est toujours pareil avec le FC Nantes : on marche sur des Å“ufs. Après trois matches sans victoires, Vahid Halilhodzic n’est pas forcément à l’abri d’un craquage présidentiel. La stabilité n’a jamais été le fort de Waldemar Kita. On l’a bien vu ces dernières années. Pour moi, le Mercato aura une place prépondérante. Il ne faut pas que les Canaris perdent des joueurs majeurs de la première de saison.
L’équilibre entre la belle remontée et la dégringolade reste fragile. Malgré son début de saison compliqué et deux matches en retard à disputer, le FC Nantes est ressorti de la zone dangereuse. Le club peut basculer dans la course à l’Europe comme rejouer le maintien plus vite que prévu. Attention donc. »
Recueilli par Alexandre CORBOZ