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Le blog de Denis Balbir : «ASSE : des Verts sur le plongeoir ?»
Dimanche, l’AS Saint-Etienne a encore perdu deux points sur la pelouse du Stade de Reims (1-1).
Bien sûr, on aimerait àªtre optimiste car la roue tourne vite… Si le derby n’avait pas été ni plus ni moins rassurant que d’autres prestations, celle de Reims reste dans la màªme lignée. Et si Ruffier n’existait pas, l’ASSE aurait aujourd’hui, et uniquement sur les tous derniers matchs quatre points de moins, voir plus…
L’ambiance paraà®t morose et elle l’est d’autant plus que à mon sens trois faits sont à relever. L’existence d’une soi-disant liste noire a dû fragilisé le vestiaire. La blessure de Perrin, relancé trop tôt (?), est une nouvelle tuile. Le coaching de Christophe Galtier est peut àªtre discutable dans la fin de match de Reims, voir màªme sa tactique de départ. Effet boomerang? On critique des joueurs pour leur frilosité mais sans partir à l’abordage, on montre sur la feuille de match, une certaine timidité qui envoie un message à un adversaire en quàªte de points et de rachat.
« On devait savoir aussi que Roux n'était pas Luis Suarez »
Personnellement je suis très surpris de constater que Nolan Roux soit une fois relancé, et pas le plus mauvais, référence à une tàªte rageuse comme passe décisive pour Corgnet en Coupe, puis écarter de nouveau. Le malaise peut-il àªtre plus profond et plus personnel avec l’entraà®neur ? Je me pose la question. Bien sûr Roux, comme d’autres aurait pu àªtre meilleur, plus décisif, et peut àªtre plus conscient des efforts à fournir pour le club et pour le maillot. Mais en Coupe d’Europe, puis en championnat, positionné à droite, comme à Lille où il n’avait pas aimé cette ‘reconversion’, il n’a pas été catastrophique et a pris quelques responsabilités sur penalty notamment. Si à Lille, il était évincé par Hervé Renard, à Saint-Etienne, je pense qu’on devait savoir aussi que Roux n’était pas Luis Suarez !
L’heure est grave car la production du jeu est toujours aussi fade. Se rajoute une fin de Mercato agitée, une blessure majeure, une arrivée qui comptera espérons le (Tabanou), mais un calendrier qui nous fait craindre le pire. Jusqu’au 5 mars les Verts vont rencontrer le gratin de Ligue 1… Paris, Rennes, Marseille, Bordeaux, Monaco, Angers et Caen …et il y aura la Coupe d’Europe? Comment voulez-vous ne pas pensez à un plongeoir dans ces conditions à moins que tous retrouvent (ou trouvent) des vertus oubliés et une qualité de jeu pour l’instant toujours aussi mièvre.
Denis BALBIR