Focus sur la mauvaise période du LOSC, encore battu sur la pelouse du PSG vendredi (0-2).
« Ce qui m’inquiète le plus, ce n’est pas la défaite finalement assez logique du LOSC sur la pelouse du PSG (0-2) mais davantage le fait que cette équipe me donne l’impression de baisser les bras. C’est ce qu’il peut arriver de pire dans un club : voir une équipe se résigner… Lille traverse déjà une mauvaise passe.
Christophe Galtier vient de perdre deux de ses adjoints (Joao Sacramento, Nuno Santos) partis dans les valises de José Mourinho à Tottenham et cela a pourri un peu l’ambiance. Mais, au delà de à§a, le LOSC est rentré dans une petite phase d’incertitude.
« Je trouve que tout le monde est dans le défaitisme »
Christophe Galtier a l’habitude de travailler dans des situations complexes. Avec Saint-Etienne, il a tout connu, du positif au négatif. Je pense qu’il a les clés en main et les joueurs pour sortir de cette mauvaise période. Attention quand màªme : il y a danger. Le LOSC doit vraiment se re saisir. Dans un championnat où tout est serré de la 2e place – aujourd’hui tenu par Marseille – à la 20e place de Nà®mes, il n’y a pas encore péril en la demeure. La Ligue 1 donne cette chance que d’autres championnats étrangers ne donnent pas mais il ne faut plus trainer.
Les joueurs ont vraiment besoin de croire en un redressement. Ce qui m’embàªte le plus aujourd’hui au LOSC, c’est que je ne perà§ois pas cette détermination dans les déclarations des uns et des autres. Je trouve que tout le monde est dans le défaitisme. Un sursaut est nécessaire pour aller plus loin. Il n’y a pas encore urgence mais il faut se réveiller.
« Le LOSC s’est trop reposé sur Victor Osimhen »
Vendredi dernier, le LOSC a joué sans Victor Osimhen, suspendu. On a pu se rendre compte de l’importance prise par le Nigérian dans cette équipe et son secteur offensif. Cela me fait penser à la dépendance qu’avait Lille l’an passé pour Nicolas Pépé. Osimhen s’est révélé, les autres ont énormément compté sur lui, trop peut-àªtre. Le LOSC ne peut pas se reposer que sur le talent, si grand soit-il, d’un seul joueur.
Il faudrait que les autres éléments offensifs prennent leurs responsabilités, fassent preuve de davantage de solidarité. Un buteur peut avoir une certaine fragilité et àªtre absent par moment. Si l’équipe est perdu quand elle n’a pas son leader offensif, cela veut simplement dire qu’on n’a pas à faire à une équipe… »