« On peut tout dire du PSG sur ce début de saison : son emprise totale sur la Ligue 1, sa qualification probante pour les 8e de finale de Ligue des Champions… Moi, j’ai envie de mettre en avant Thomas Tuchel. Une image me revient en tàªte : ce match de Trophée des Champions où, en début de saison, ses joueurs viennent l’arroser en conférence de presse et où il rigole avec son groupe. Cette image peut vous paraà®tre débile mais pour moi, c’est un moment fort. Celle d’un vestiaire qui revit. Celle d’un entraà®neur respecté de ses joueurs et dont la révolution tactique est accepté. Les joueurs du PSG ont fait le choix de respecter la philosophie de jeu de leur entraà®neur.
‘La réussite de l’école Dortmund’
Sur le papier, ce n’était pas forcément gagné. On ne croyait pas forcément en Thomas Tuchel lorsqu’il a remplacé Unai Emery cet été. On voyait débarquer un jeune entraà®neur sans palmarès. Loin des noms qu’on nous avait vendu. Après, cela reste un coach venant du Borussia Dortmund, un club qui a toujours multiplié les bons choix en matière de techniciens.
Cela se vérifie d’ailleurs encore cette saison avec Lucien Favre.Thomas Tuchel fait confiance à ses joueurs. Quand ceux-ci ne lui rendent pas, il n’hésite pas à leur faire comprendre. A Paris, il n’y a pas vraiment de starification. On n’a pas l’impression qu’il se plie à ses joueurs. Tuchel revoie l’image d’un entraà®neur à poigne mais sympathique malgré tout.
‘Le seul bémol, c’est Cavani’
En ce début de saison, il a bien sûr bénéficié de l’apport de Neymar et Kylian Mbappé. Un Neymar sur la pente ascendante. Il a aussi été sauvé par un autre joueur qu’il a remis en confiance : Angel Di Maria, auteur d’un but ‘importantissime’ en Ligue des Champions face à Naples. Un but sans lequel Paris n’aurait pas vu les 8e de finale de la compétition.
Le seul bémol de ce début de saison, c’est la gestion du cas Cavani. Oui, le Matador se retrouve parfois à faire la tàªte sur le banc de touche mais, malgré tout, cela reste un fantastique champion sur lequel le PSG peut toujours compter. Pour moi, cela peut àªtre la saison de Paris. Celle où on ne les attendait pas forcément mais celle où ils pourraient bien faire leur gros parcours tant attendu en Ligue des Champions. Le fait d’avoir vécu une phase de poule relevée a sans doute contribué à créer un état d’esprit qui n’existait pas dans cette équipe jusqu’alors.. »
Recueilli par Alexandre CORBOZ