Pour la première de notre trois chroniques, on s’est arràªté sur le record d’Edinson Cavani lors de PSG – MHSC (4-0).
« Contre Montpellier, Paris a encore montré qu’il marchait sur l’eau en Ligue 1 et que, malgré son couac à Lyon, cette équipe sera facilement championne de France. Le MHSC avait pourtant un jeu basé sur une base arrière très solide mais la meilleure défense de L1 a volé en éclats au Parc des Princes face à la vivacité et la technique parisienne. Avec un Angel Di Maria retrouvé, le PSG ajoute la manière au résultat : 8-0 contre Dijon, 4-0 contre Montpellier…
« L’un des joueurs les plus admirables que la Ligue 1 ait connu »
Au delà du score, il y a le record d’Edinson Cavani qui vient saluer le travail immense de l’Uruguayen depuis son arrivée au PSG. Je trouve qu’on ne souligne pas assez le côté très humble, très humain de Cavani. C’est un joueur qui, màªme en déplacement, se veut proche de ses suppporters. Il va toujours au devant des gens, ne râle jamais quand on le sollicite pour une photo ou un autographe… Cela n’a l’air de rien mais c’est vraiment ce genre de détail qui compte auprès des supporters. Au-delà de à§a, c’est un vrai guerrier. Quelqu’un qui ne rechigne pas à défendre, qui est pràªt à tout accepter pour le bien de son équipe comme il l’a fait lorsqu’il fallait rester dans l’ombre de Zlatan Ibrahimovic. Ce record de 157 buts est amplement mérité car il récompense l’un des joueurs les plus admirables que le championnat de France ait connu. Un joueur qui a dû lutter jusqu’aux railleries de ses propres supporters quand il ratait des occasions immanquables et qui a su, avec beaucoup de persévérance, effacer cette image d’attaquant maladroit.
« Avec Neymar, je ne crois pas au coup de com’ »
Certains disent que le penalty qu’il offre à Neymar est un geste calculé, un coup de communication orchestré pour répondre au « penaltygate ». Personnellement, je n’y crois pas. Je pense qu’Edinson Cavani a déjà prouvé sur le terrain que c’était quelqu’un d’extràªmement généreux. Je ne le vois pas comme quelqu’un de calculateur. A mes yeux, c’est un geste spontanée. Avec Neymar, c’est un peu « le papa et le fils ». Toi, tu n’as pas voulu, mon fils, me faire ce petit cadeau. Moi, je te le fais. C’est un petit clin d’oeil mais à§a retranscrit complètement la personnalité de ce joueur hors-normes. Aujourd’hui, c’est LE joueur du PSG qu’on ne peut pas critiquer. »
Propos recueillis par Alexandre CORBOZ