De quoi rassurer l’entraà®neur Landry Chauvin, qui craint particulièrement ce mois de janvier.
But! Brest : Landry, quel regard portez-vous sur la première partie de saison de votre équipe ?
Landry CHAUVIN : On a réalisé une entame assez laborieuse en championnat, avec malgré tout un matelas de points convenable grâce à notre parcours à domicile. Progressivement, on est monté d'un cran dans le contenu et on a enfin commencé à exister à l'extérieur. On s'est aperà§u qu'on ne s'était pas trompé dans le recrutement estival, qui était rapide mais judicieux. Sur le plan comptable, la situation est correcte màªme si j'aurais souhaité avoir deux ou trois points de plus à la fin des matches aller.
Comment jugez-vous ce mois de décembre paradoxal, où Brest a été plus performant hors de ses bases ?
Malgré les trois défaites à la maison, face à des grosses écuries de L1, on a fourni de bonnes prestations, c'est ce que je retiens. Il était plus important de gagner face à des concurrents directs du bas de tableau, ce que l'on a su faire. Après, les bons résultats obtenus en déplacement sont très importants pour la suite, notamment la victoire à Sochaux, qui nous a permis de prendre confiance en nos qualités. Ce déclic était nécessaire.
Vous entamez la phase retour avec beaucoup d'incertitudes concernant l'effectif pro. Etes-vous inquiet ?
C'est vrai que le mois de janvier est compliqué pour nous. En ce qui concerne les joueurs partis à la CAN, ils vont nous manquer, bien sûr, mais d'un autre côté c'est gratifiant qu'ils soient appelés en sélection nationale. C'est une fierté pour eux et aussi pour le club. Le plus pénalisant, en fait, ce sont les blessures et les suspensions. Màªme si l'effectif est riche, j'espère obtenir le renfort d'un ou deux éléments supplémentaires (entretien réalisé avant la venue de Raspentino et Lejeune, ndlr). Pendant un mois, un mois et demi, on va devoir se serrer les coudes. La crainte existe, mais je reste persuadé qu'on a les moyens pour s'assurer un maintien paisible. Pour l'instant, tout reste possible pour sept ou huit équipes, dont la nôtre. A nous de rester loin de la zone rouge.
Recueilli par Anthony BERTHOU
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