ASSE : Brandao évoque son business

Dans le magazine So Foot, Brandao a évoqué en détail comment il gérait ses nombreuses affaires périphériques au football : « Je possède déjà un supermarché et une ferme au Brésil. C’est un oncle qui se charge de la ferme, mais c’est moi le chef, c’est moi qui commande et décide ce qu’il faut faire ou pas. On produit du soja, du millet et du blé et tout est distribué à une coopérative qui se charge de vendre tout ça. »

Une volonté d’anticiper…

Une pré-reconversion peu commune que l’attaquant de 33 ans explique sans difficulté : « Beaucoup de joueurs pensent seulement à jouer au football, mais le problème c’est que ce n’est pas éternel une carrière de professionnel. Regarde les joueurs qui sont ruinés, il y en a de plus en plus. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas su gérer leur argent correctement. »

…Mais un gros regret à propos du système

Un brin cynique étant donné qu’il croque pleinement dans la pomme, le buteur stéphanois déplore cependant le fait que le football ne soit plus un jeu mais un business : « De nos jours, tout le monde voit le football comme une manière de s’enrichir, comme un business. A l’époque de mon père, il fallait avant tout être passionné. Aujourd’hui, c’est du business. Que du business. Je crois qu’il n’y a plus de notion de mérite dans le football. En 1994, à l’époque de Romario, c’était le cas. Mais ça ne l’est plus aujourd’hui. »