OGC Nice
OM : après Diouf et Dassier, un troisième gardé-à -vue témoigne
Si on a surtout parlé des grandes figures de l’Olympique de Marseille placées en garde à vue puis relâchées par la Police judiciaire dans le cadre des présumés rétro-commissions douteuses sur certains transferts, il n’y avait pas que Pape Diouf, Jean-Claude Dassier, Philippe Perez et Vincent Labrune d’entendus par la justice mais bien une quinzaine de personnes.
Parmi eux, Julien Fournier – directeur général de Nice et ex-secrétaire général de l'OM entre 2005 et 2009 au moment de la présidence de Pape Diouf – qui s'est exprimé ce matin dans L'Equipe pour revenir son calvaire : « J'avais peur pour l'image de Nice, qu'on pense qu'un voyou est à sa tàªte. J'avais fait joindre Jean-Pierre Rivère dès que je suis allé en garde à vue et le policier m'a dit qu'il lui avait assuré n'avoir aucun doute sur moi », glisse l'homme, particulièrement marqué :
« A ma sortie, j'ai eu des plaisirs simples comme revoir mes proches, me doucher, manger. Ensuite, je n'ai pas dormi de la nuit et la colère est montée. Je suis encore plus scandalisé, aujourd'hui, par cette garde à vue. Ce n'est pas mon monde ! Je n'ai rien fait et on m'a privé de ma liberté pendant deux jours. Je ne peux pas l'admettre », poursuit l'intéressé qui assure qu'à aucun moment les policiers lui ont fait un reproche sur sa gestion du club ou sa signature des contrats : « les questions étaient postérieures à notre départ. » De cette histoire, le DG du Gym ne tire qu'une satisfaction : « Mon vrai plaisir, dans ces 48 heures, au-delà des dures conditions psychologiques et physiques, c'est la conclusion des policiers à la fin : « Je comprends pourquoi on vous a fait partir aussi vite. » »