Rare dans les médias, Andrea Traverso, responsable des licences de clubs et du fair-play financier à l'UEFA est sorti du silence dans le Parisien / Aujourd'hui en France ce mercredi matin. L'intéressé a en a notamment dit plus sur la situation du PSG contre qui les sanctions ont été levées l'été dernier : « Cette décision n'a rien de mystérieux. Il faut revenir à l'origine, en mai 2014, au moment de la signature d'un accord entre le PSG et l'instance de contrôle des clubs. Les différentes restrictions prévues alors devaient effectivement s'appliquer pendant deux saisons. Mais un point de l'accord, confidentiel, prévoyait un possible allègement des restrictions à partir du moment et à la condition que le PSG remplisse certains objectifs financiers. »
La totalité des sanctions totalement levée à l'été 2016
Estimant que Nasser Al-Khelaà¯fi avait répondu à toutes ses demandes, l'UEFA a donc levé la limitation des dépenses màªme si « la pénalité financière (40 M€ avec sursis) reste en vigueur » : « Il est toutefois possible que l'accord se termine en juin prochain si les pertes cumulées sur 2014, 2015 et 2016 ne dépassent pas 30 M€. C'est possible si le PSG rapporte un résultat positif sur la saison 2015-2016. » Par conséquent, et comme Andrea Traverso l'a reconnu dans le quotidien francilien, il n'y a aucun barrage à la venue de Cristiano Ronaldo et le PSG n'aura màªme pas besoin de signer un statut dérogatoire comme le prévoit le nouveau règlement du fair-play financier en cas d'investissement lourd : « Le PSG peut recruter Cristiano Ronaldo, màªme sans signer un accord volontaire. Si le PSG fait cela, c'est parce que le club estime qu'il obtiendra un retour sur investissement et des recettes qui permettront de compenser l'amortissement du transfert et le salaire du joueur. »