Real Madrid, FC Barcelone : les géants espagnols éclaboussés par le Qatargate

A l’instar du Sunday Times, France Football a profité de la vitrine de la Coupe du Monde 2014 au Brésil pour continuer son enquête sur l’attribution au Qatar du Mondial 2022, ses grosses suspicions de corruption et ses jeux d’alliances scandaleuses. Dans son édition de mardi, l’hebdomadaire met notamment en exergue les liens sulfureux du Qatar avec l’Espagne et plus particulièrement le président du Real Madrid, Florentino Perez, et l’ex-dirigeant du FC Barcelone, Sandro Rosell.

Perez et le Real jouent les entremetteurs

Documents confidentiels à l’appui, « FF » dénonce une stratégie qui avait pour but de permettre à l’Espagne de remporter l’organisation de la Coupe du Monde 2018 et au Qatar l’édition 2022 en retour. Visiblement, le plan a été avorté puisque c’est la Russie et non l’Espagne qui a été choisie pour la prochaine édition.

Rosell signe un contrat juteux avec Aspire

L’hebdomadaire rapporte que les dirigeants du Real Madrid ont joué un rôle d’entremetteur entre la délégation du Qatar et les décideurs ibériques à l’occasion d’une réunion secrète en octobre 2009. But de la manœuvre ? Mettre en place un vaste jeu d’alliances permettant au pays du Golfe de récupérer les votes latino-américains et aux Espagnols glanant les pays africains à la solde du Qatar. Concernant le Barça, France Football révèle que le partenariat entre les Blaugranas et le Qatar va beaucoup plus loin qu’un simple sponsoring maillot, Sandro Rosell disposant en effet d’un contrat juteux de 2,7 M€ avec le centre de formation d’Aspire à Doha pour le compte de sa société BSM (Bonus Sport Marketing).