par La rédaction

Spécial derby / ASSE – OL : Lyon remporte le match financier mais…

Si, sur les vingt dernières années, la question ne se pose même pas, la donne s’est franchement resserré cette saison.

Entre un OL en cure d’amaigrissement et un ASSE ambitieux qui rêve de faire tomber le rival du piédestal, la lutte fait rage. ASSE-OL, qui c’est les plus forts ? Extrait de notre dossier dans « But ! Saint-Etienne et Lyon ».

Si l’on se fie au budget annoncé pour la saison 2013-14 sans en analyser toutes les subtilités, l’Olympique Lyonnais et ses 121 M€ (4e) est loin devant l’AS Saint-Etienne (49 M€, 7e). Mais les Verts ont aujourd’hui beaucoup moins de contraintes, ce qui leur permet de prendre quelques risques et d’investir. A l’ASSE, les comptes d’exploitations sont déficitaires sur l’exercice 2012-13 (-6 M€ environ) – en grande partie à cause des primes à la performance pour les joueurs - mais cela n’a rien à voir avec l’OL qui affiche un déficit de 20 M€ sur l’exercice comptable et qui continue de se serrer la ceinture dans l’optique de son nouveau stade. Sur le Mercato d’été, l’OL a été contraint de vendre pour plus cher que son rival (27,9 M€ contre 23 M€) en recrutant pour beaucoup moins (3,4 M€ dépensés contre 13,6 M€ pour les Verts).

Les Verts sont plus flexibles sur le Mercato

La cause de tout ça, une masse salariale encore très importante à Lyon (82,4 M€) et des amortissements sur les transferts réalisés par le passé élevés (24,8 M€). Des nœuds de dépenses que Saint-Etienne est parvenu à bien maîtriser grâce à l’instauration du Salary Cap en 2010 (90 000€ brut par mois de base fixe + bonus). L’OL ne s’est pas fixé ce cap-là même si Jean-Michel Aulas fait en sorte de ne pas dépasser les 200 000€ brut par mois dans la signature de ses nouveaux contrats et des prolongations de ces joueurs.

Comme l’a déjà fait savoir le président lyonnais, le club est bloqué jusqu’à juin 2016 du fait de la construction de son stade et ne fera pas de transfert fou (comprenez supérieur à 3 M€) jusqu’à là. Dans le Forez – où les comptes sont sains et les fonds propres non investis dans le stade – on peut se permettre d’investir sur des coups de cœur comme cela a été fait pour Franck Tabanou (5 M€) mais d’une manière générale, la direction garde dans un coin de la tête les erreurs du passé. Roland Romeyer ne manquant rarement une occasion de rappeler que lorsqu’il a pris seul la présidence son club était au bord de la cessation de paiement.

Alexandre CORBOZ

Retrouvez l’intégralité du comparatif en huit points dans But ! Saint-Etienne et Lyon.

But ASSE mensuel 2  But Lyon trimestriel 2

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ASSE-OL, qui c’est les plus forts ? Extrait de notre dossier dans « But ! Saint-Etienne et Lyon ».

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