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Ligue 1

ASSE – Mercato : Yann M’Vila s’est fait hara-kiri… pour forcer son départ ?

Si la communication digitale de Yann Mvila a pu en surprendre certains, les mots du milieu de l’ASSE traduisent un mal beaucoup plus ancien.

Dans la nuit de samedi à dimanche, Yann Mvila s’est lâché à l’occasion d’un chat sur les réseaux sociaux avec son ami Chris Mavinga. S’il a depuis atténué ses propos face à la polémique suscitée, le milieu de terrain de l’AS Saint-Etienne a quand màªme envoyé quelques punchlines. A ses dirigeants d’abord (« Il y a un président qui va dire A, un président qui va dire B. On m’avait prévenu sur comment à§a se passait ici »). Puis sur la gestion humaine de Claude Puel (« C’est un bon coach, peut-àªtre pas avec les bonnes manières mais c’est un bon coach. Il sent le foot mais il veut que tout le monde aille dans son sens, sinon il te met à côté. Il n’est pas proche des joueurs comme l’étaient les anciens coachs »).

Des cibles pas choisies au hasard

Le choix des cibles de Yann Mvila n’est pas anodin. Non seulement il a visé le « tout puissant » manager général du club, pas forcément rancunier mais décideur sur tout ce qui touche au sportif, mais il s’est également assuré – en mettant en avant les discours contradictoires de ses présidents – qu’aucun de ses dirigeants ne s’opposera à la lessive dont il sera l’une des victimes les plus probables. Avant de parler sur les réseaux sociaux, Mvila savait déjà qu’il faisait partie des joueurs poussés vers la sortie par Claude Puel. Cela avait déjà été le cas en janvier mais le club ne lui avait trouvé aucun point de chute où il souhaitait aller. Ce sera encore le cas à l’été 2020, à deux ans de la fin de son contrat.

L’idylle est déjà rompu depuis l’été dernier

Si l’histoire d’amour entre Yann Mvila et l’AS Saint-Etienne a été idyllique pendant un an et demi sous Jean-Louis Gasset, elle s’est gâtée dès l’été 2019. Le natif d’Amiens avait d’abord « imposé » le choix de Ghislain Printant pour continuer l’aventure en vert (lui qui était déjà sous contrat jusqu’en 2022) avant de s’agacer durant la préparation quand ses dirigeants lui ont refusé la revalorisation salariale qu’il estimait mériter pour les sacrifices conssentis au moment de son départ du Rubin Kazan. Depuis, le fil de la confiance s’est rompue et, à l’approche de ses 30 ans, Yann Mvila va désormais s’orienter vers un nouveau challenge. Depuis son ultime sortie, il n’y a plus aucun doute…

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