Robert BERIC : Je vais très bien. Tout se passe bien à Chicago. Je suis content de mon choix. La vie ici est très agréable. C’est une grande ville et j’ai été bien accueilli. Je parle très bien anglais, à§a facilite mon intégration.
De Saint-Etienne à Chicago, c’est un grand changement pour vous…
C’est la vie d’un footballeur. C’est une nouvelle étape dans ma vie, dans ma carrière, sur un autre continent. Après l’Autriche et la France, les Etats-Unis. C’est un nouveau challenge. Il est excitant. Les Etats-Unis, à§a m’a toujours attiré. à‡a ressemble à l’Europe mais en plus grand, et en plus « speed » !
Votre dernier but avec l’ASSE est-il pour vous le plus beau ?
Oui. Bien sûr. Marquer comme à§a à la dernière minute, contre Lyon, dans un derby, dans un stade plein… C’était magnifique. J’étais vraiment heureux de donner la victoire à l’équipe. C’était une émotion incroyable.
C’était le premier match de Claude Puel sur le banc. Mais il ne vous a pas vraiment fait confiance par la suite…
Non. à‡a m’a surpris. Avec ce but, je me disais que à§a démarrait bien, qu’il allait s’appuyer sur moi. Mais j’ai vite compris que ce ne serait pas le cas. Je n’ai jamais pu enchaà®ner.
« C’est à Nà®mes que j’ai compris que le coach ne voulait vraiment pas de moi. Le message était clair. Je savais ce que j’avais à faire. Il m’a d’ailleurs dit que c’était mieux pour moi de trouver un autre club »
Vous a-t-il expliqué pourquoi ?
Avec Puel, on a parlé deux fois : quand il est arrivé et quand je suis parti. Il a été honnàªte avec moi. Il m’a dit qu’il aimait les attaquants rapides. A partir de là , c’était compliqué pour moi. On connait mon jeu, mes points forts. Je suis un joueur de surface, un finisseur, sur qui on peut s’appuyer dos au but. Je ne suis pas un joueur qui va sprinter comme Mbappé ! Depuis que Puel est là , l’équipe joue souvent avec huit joueurs à vocation défensive. C’est plus un jeu de contre-attaque. Et dans ce contexte là , c’est difficile pour moi.
Vous aviez montré un certain agacement à votre remplacement à Nà®mes (2-1), en Coupe de la Ligue…
C’est vrai. On menait 2-0 et j’étais en train de faire un bon match. On avait le ballon, on dominait. Je sentais que je pouvais marquer un but. Mais il me sort. Il avait déjà fait à§a en Ligue Europa à Oleksandria, à 2-0 aussi, et on avait fait 2-2. C’est ce jour là , à Nà®mes, que j’ai compris que le coach ne voulait vraiment pas de moi. Le message était clair. Le Mercato arrivait. Je savais ce que j’avais à faire. Il m’a d’ailleurs dit que c’était mieux pour moi de trouver un autre club.