Ligue 1 : où se situe la rivalité entre l’OL et l’ASSE dans la hiérarchie nationale ?

Notre rédaction a planché sur le Top 5 des rivalités dans le football français pour voir où se situait le derby entre l’OL et l’ASSE, dont la 125e édition aura lieu dimanche soir.

1. OL-ASSE

Pour notre rédaction, pas de doute, la rivalité entre Verts et Gones est la plus belle, la plus forte et la plus pérenne du football français. L’antagonisme est à tous les niveaux. L’AS Saint-Etienne a écrasé le football français dans les années 60 et 70 et possédait un avantage certain sur son voisin, qui a été qualifié de banlieue ou de wagon pendant des décennies. Et puis, le septennat doré de l’Olympique Lyonnais version Jean-Michel Aulas a rebattu les cartes. Désormais, même s’il ne sera sans doute jamais aussi populaire que Sainté, l’OL fait mieux en termes d’affluences à domicile ou de chiffres d’affaires. Il a pris un avantage certains sur son rival depuis trente ans, ce qui n’a fait qu’envenimer la relation entre les deux clubs, entre les deux franges de supporters. Pendant les deux années d’absence de l’ASSE, la Ligue 1 a perdu de son éclat. Cette affiche est l’une des très rares auxquelles même les supporters des autres clubs français voudraient assister.

2. OM-PSG

Oui, sportivement, cette rivalité n’existait pas avant que Bernard Tapie ne la monte de toutes pièces avec la complicité de Canal+. Et oui, depuis qu’il y a le Qatar, il n’y a plus de match. Le Clasico n’est intéressant que pour le tifo au Vélodrome. Après l’entrée des deux équipes, ça vire à la boucherie, comme on a pu le constater il y a dix jours. Mais OM-PSG, c’est avant tout Marseille la rebelle face au pouvoir centralisé. Ou la capitale du foot face à la capitale administrative. Les deux clubs ont rarement été au sommet en même temps, hormis au début des années 90. Ce qui prévaut entre eux, c’est la haine féroce qui oppose les ultras de chaque bord. Mais étant donné qu’il s’agit des deux clubs les plus populaires actuellement en France, cette rivalité continue de passionner les foules au moins deux fois dans l’année…

3. Lens-Lille

La version nordiste d’ASSE-OL. Le pot de terre contre le pot de fer, la ville minière face à la grande cité, les pauvres contre les riches, la passion contre la raison. Longtemps, le spectacle ne prévalait qu’à Bollaert. Mais depuis que le LOSC s’est doté d’une enceinte digne de ce nom, le derby vaut la peine d’être vécu dans un camp comme dans l’autre. Même si Bollaert conserve un avantage pour son ambiance unique, son kop en tribune latéral et ses couleurs sang et or qui éblouissent littéralement. Lens-Lille est l’une des rares affiches où l’on se rend compte que les supporters artésiens ne sont pas aussi gentils que le grand public le pense. En témoignent les incidents entre les deux camps il y a deux ans.

4. Nantes-Rennes

Longtemps, cette rivalité est restée bon enfant, les Canaris étant beaucoup trop forts pour les voisins rennais. Ca chambrait sur la véritable capitale de la Bretagne, sachant que Nantes a été exclue de la région lors du redécoupage administratif de 1790… Mais depuis le dernier championnat du FCN en 2001, le rapport de forces s’est inversé et c’est désormais Rennes qui remporte des titres (parfois) et se qualifie régulièrement pour les Coupes d’Europe. Le SRFC a même un temps eu un centre de formation plus performant. Les Canaris, eux, ont perdu la qualité de jeu qui a fait leur réputation pendant des décennies. La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que les rencontres entre les deux clubs sont désormais passionnantes et l’ambiance à la hauteur de l’événement, que ce soit au Roazhon Park ou à la Beaujoire.

5. OM-OL et OM-ASSE

Egalité entre Marseille et les deux rivaux rhônalpins. Si on veut de l’ambiance, mieux vaut se diriger vers un bon vieux OM-ASSE des familles, que ce soit au Vélodrome ou à Geoffroy-Guichard. La rivalité entre ces deux-là n’a été sportive que dans les années 70 mais les supporters marseillais ne cesseront jamais de vouloir faire payer leur domination totale aux Verts. Ces derniers n’aiment rien tant que se payer le scalp d’un de leurs rivaux historiques, même si Lyon reste l’ennemi numéro un. Par contre, au niveau sportif, c’est l’Olympico qui est le plus intéressant, Marseille et Lyon étant très proches à ce niveau depuis vingt ans. D’ailleurs, beaucoup de supporters phocéens commencent à trouver les rendez-vous avec Lyon plus intéressante que ceux avec Paris.

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