Invité à débattre de la situation de l’Olympique de Marseille après onze journées de Ligue 1, Samir Nasri a semble-t-il bien identifié le problème qui paralyse Roberto De Zerbi.
Roberto De Zerbi a fait la grimace vendredi soir sur le coup des 23h. Après avoir reçu une nouvelle gifle à l’Orange Vélodrome contre l’AJ Auxerre (1-3), le coach de l’OM n’a pas mâché ses mots dans le vestiaire.
S’il s’en est directement pris à certains joueurs, notamment Leonardo Balerdi, l’entraîneur de l’OM s’est aussi lâché en conférence de presse d’après-match en mettant son avenir dans la balance. « Si c’est moi le problème, je suis prêt à partir », a affirmé De Zerbi devant des médias médusés. Que le peuple marseillais se rassure : cette sortie lunaire serait seulement un coup de bluff.
« Ce club marche à l’envers»
Samir Nasri, conscient de l’environnement marseillais, l’a replacé dans le contexte et évoqué les problèmes qui freinent le projet de jeu de De Zerbi à l’OM : « Ce club marche à l’envers, a-t-il clamé sur Canal+. Il y a toujours, à un moment donné, un directeur général ou quelqu’un qui n’est pas du sportif qui sème un petit peu la zizanie dans le club. C’était déjà comme ça la saison passée et ça l’est encore aujourd’hui. Mais ce n’est pas ça qui explique les mauvais résultats à domicile. »
L’ancien milieu offensif de l’OM sait exactement pourquoi les Marseillais sont bridés à l’Orange Vélodrome : « Les joueurs sont submergés par la pression quand ils jouent au Vélodrome. Le plan de jeu face à Auxerre, face à un bloc très bas, ils jouent en 5-4-1. Marseille joue comme un mauvais match de Manchester City. Ils sont autour de la surface et ils font des passes sans rythme, sans transition, sans aucun joueur qui fait une différence. »