Pas toujours évident de s’imposer à l’OM. La passion du Stade Vélodrome, et la pression des résultats, provoquent parfois des loupés chez certains joueurs. Encore faut-il qu’ils sachent où ils ont mis les pieds…
Depuis des années, on ne compte plus les joueurs qui se sont loupés à l’OM. Par manque de talent, tout simplement, ou pour certains, par manque d’adaptation à la passion marseillaise environnante, où il n’est pas toujours simple de se faire une place. En premier lieu au stade Vélodrome, prêt à tous les encouragements et à tous les sifflets en cas de mauvais matches répétés. Des joueurs, de toutes générations, l’ont vécu et il se trouve que cette saison, encore, la formation de Roberto De Zerbi éprouve davantage de difficultés à domicile qu’à l’extérieur.
Deux joueurs ont cette saison les pires difficultés à confirmer au Vel’, Lilian Brassier et Elye Wahi, déjà sifflé quant à lui cette saison par les supporters marseillais. Dans un entretien accordé au site Le Phocéen, le préparateur mental Thibault Nilles a donné son point de vue sur la difficulté de faire face au poids des supporters dans l’enceinte marseillaise. Et selon lui, il faut déjà se demander si ils ont fait le choix de rejoindre Marseille en connaissance de cause.
« Une fausse excuse »
« C’est vrai que le Vélodrome ne pardonne pas les mauvaises performances. Si les joueurs n’y mettent pas l’intensité ou l’engagement nécessaires, le public peut rapidement montrer son mécontentement. Cela dit, si l’équipe perd 1 ou 2-0 mais qu’elle s’est donnée à fond, je suis convaincu que le Vélodrome ne leur tombera pas dessus. C’est pour ça que je pense que se cacher derrière la pression du Vélodrome, pour justifier un manque de performance, est une fausse excuse. À mes yeux, le véritable problème, c’est la prise de conscience des joueurs sur ce que représente ce club. Quand on signe à l’OM, on sait où on met les pieds. Les joueurs se renseignent, leurs agents ou Pablo Longoria doivent en parler. Ceux qui oublient cette réalité, pour moi, commettent une faute professionnelle. Venir à l’OM en pensant que ça va être tranquille, c’est une énorme erreur. L’OM est un club populaire. »