Compétitions
ASSE – Exclu BUT ! : Son début de saison, ses objectifs… Zaydou Youssouf se confie (1ère partie)
Opéré du genou en début d’année et de retour d’une longue indisponibilité, Zaydou Youssouf s’est confié à « But ! Saint-Etienne » sur le début de saison des Verts, le nouveau cycle impulsé par Claude Puel, sa convalescence et son changement de statut.
But ! : Zaydou, les Verts tout en haut de la Ligue 1 après avoir joué à Marseille et à Nantes*. Est-ce que vous y auriez cru début août ?
Zaydou Youssouf : Bien sûr qu'on y croyait ! On sait qu'on dispose d'un bon groupe, soudé, homogène avec des jeunes mais aussi des plus anciens. On savait qu'on était en capacité de faire de belles choses. Même d'être premier du classement après quelques journées…
Comment peut-on expliquer le changement de visage entre l'ASSE du début d'année, en difficulté en L1 et celui d'aujourd'hui ?
L'an dernier, on a vécu une saison particulière. On a manqué notre début de saison. Le coach a changé, l'effectif a un peu bougé. Avec le temps, on est parvenu à créer un bon groupe. On a tissé des liens. Entre joueurs, on s'entend tous très bien et c'est aussi pour ça que les résultats et le jeu sont là.
Jusqu'où peut aller cette jeune équipe ? Vous pensez que vous avez les armes pour durer sur la saison ?
Oui, j'espère ! Maintenant il ne faut surtout pas s'enflammer. Ce qu'on a fait jusqu'à là c'est bien mais une saison ça reste quand même long. C'est 38 journées, pas quatre ou cinq. Il y aura beaucoup de matches. Parfois ce sera plus compliqué. A nous de faire ce qu'il faut pour rester le plus longtemps possible dans le haut de tableau. En tout cas, on est armé pour durer évidemment…
Depuis le début de saison, vous avez déjà vécu de grandes joies mais dans une ambiance assez confidentielle du fait de la Covid-19. Quel est votre ressenti sur l'absence de public et ce que cela fait au groupe ?
Il est évident que le public nous manque. Surtout à Geoffroy-Guichard. On se retrouve privé d'un plus. Parfois, cette absence nous sert. Je pense notamment à la victoire à Marseille où on a joué dans une ambiance moins tendue que d'habitude au Vélodrome. Pour les plus jeunes ou ceux qui rentrent sur le terrain, il y a un peu moins de pression. Mais bon… Nous sommes avant tout des professionnels. On se doit de faire abstraction du contexte. Pendant quelques temps, il va falloir jouer certains matches à huis-clos, d'autres à 1 000 ou 5 000 spectateurs. A nous de les gagner et de faire ce qu'il faut pour les gens qui nous regardent…