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Le latéral gauche des Girondins de Bordeaux Driss Trichard en action.
Girondins de Bordeaux

Le rendez-vous des Girondins – Driss Trichard : « Le Stade Briochin, c’est une finale »

Après une petite pause consécutive aux mauvais résultats de l’équipe, les interviews des joueurs des Girondins reprennent. Cette semaine, c’est le latéral gauche Driss Trichard (30 ans) qui évoque notamment le choc décisif de samedi face au leader briochin.

Le Stade Briochin, un match à quitte ou double

« Au niveau moral, ça ne peut pas aller mieux. Et ce sera encore mieux si on gagne ce week-end. C’est un match décisif pour la montée, étant donné qu’on affronte le leader, qu’on a cinq points de retard et qu’il restera quatre journées après ça. Pour nous, chaque match est une finale, celui de samedi en fait partie. On ne pense pas au fait qu’on peut perdre. On se dit que ça va bien se passer. On est capables de battre n’importe qui dans cette poule. On est dans cette optique de se dire qu’on va gagner. De toute façon, on n’a pas le choix car si on perd, ce sera compliqué. Et même si on gagne, on ne se dit pas qu’on montera automatiquement. On n’a plus notre destin en main. On n’a plus le choix : il faut tout gagner. Le staff nous a dit que le Stade Briochin était une très belle équipe mais qu’elle avait des points faibles, sur lesquels on a travaillé. Ils sont sur une très bonne dynamique, avec huit victoires consécutives. C’est sans doute ce qui se fait de mieux dans notre poule. On va les affronter avec nos armes, notre envie. On va jouer comme d’habitude, libérés. On va appliquer le plan de jeu que le coach a mis en place depuis le début de l’année. On ne va pas s’adapter à eux, on va jouer notre football. »

La série de cinq défaites

« Sur les cinq défaites, il y en a deux en fin de match sur pénalty, une à dix contre onze… C’est compliqué à analyser. On s’est dit les choses entre joueurs. On sait qu’on n’a pas tout bien fait. Il y a peut-être eu, à un moment donné, un peu moins d’engagement. Sur les deux derniers matches, on a retrouvé une solidité défensive, une envie de tous défendre, tous courir, et c’est ça qui a contribué à inverser la tendance. Ce relâchement n’est pas la conséquence de la précédente série de cinq victoires. C’est vraiment dur à expliquer. On a aussi manqué de réussite. Beaucoup de choses ne nous ont pas souri pendant cette période. Contre Saumur (0-1), par exemple, on perd alors qu’ils n’ont que deux occasions. Pareil contre Blois (0-1). Ce n’est pas une question de relâchement. Ça arrive à toutes les équipes dans une saison : la réussite est dans le camp adverse, pas dans le nôtre. Il y a eu un peu de doute. Le staff nous a bien parlé, nous a fait comprendre que rien n’était mort. Il y a eu des discussions, des réunions… Des coups de gueule aussi mais ça restera entre nous (sourire). »

Une première expérience à Bordeaux en 2018-19

« Pourquoi je ne suis resté qu’une saison ? (Rires) Parce que je n’ai pas eu le choix ! J’étais en fin de contrat et c’était une période un peu compliquée pour le club. Il y a eu pas mal de coachs, trois je crois (Gustavo Poyet, Ricardo et Paulo Sousa). Je n’ai fait qu’un match en pro (contre Toulouse, 2-1, le 17 février 2019) et le coach (Ricardo) qui me fait jouer est limogé deux semaines après… Paulo Sousa, qui arrive ensuite, se renferme un peu sur son groupe, ce qui est normal. C’est donc un ensemble de choses. En plus, Clermont m’a contacté dès mars-avril, en me proposant un contrat de trois ans et la possibilité de jouer. J’avais vraiment envie de rester aux Girondins de Bordeaux mais tout le monde n’était pas d’accord au niveau de la direction. Il fallait que j’avance, c’est pour ça que j’ai décidé de partir. J’ai fait deux ans à Clermont et trois à Dunkerque. La saison passée, je n’ai quasiment pas joué à partir de janvier. La première partie de saison s’était bien passée à titre personnel mais l’entraîneur s’est fait virer et au bout de deux jours avec le nouveau, je me suis fait mal à l’adducteur. Au début, on ne trouvait pas ce que j’avais. J’ai continué à m’entraîneur, à forcer et, finalement, j’ai passé une IRM qui a révélé une désinsertion complète du tendon de l’adducteur. Je me suis fait opérer. Quand je suis revenu au bout de trois mois, l’équipe tournait super bien donc c’était compliqué de me faire une place. Comme on dit, les absents ont tort (sourire) ! »

Sa décision de revenir aux Girondins

« Ça a été vachement rapide. J’étais en pourparlers avec des clubs, John William m’a appelé et en deux jours, on était fixés. Mes autres contacts étaient en France et à l’étranger. J’en avais un très avantageux financièrement à l’étranger mais si je partais, c’était seul, en laissant ma femme et ma fille en France. Je n’avais pas envie. Et quand John m’appelle, c’est Bordeaux et rien d’autre. Si j’ai hésité à descendre de L2 en N2 ? Oui et non. Le projet était très clair. Les Girondins, c’est un club de N2 mais tout, des infrastructures aux supporters, est de niveau Ligue 1. Ce n’est qu’une question avant qu’il remonte au plus haut niveau. L’engouement populaire ne me surprend pas. J’y ai joué il y a six ans, je savais à quoi m’attendre. C’est un très grand club. L’avenir, je le vois ici puisque je suis sous contrat pour encore deux ans. J’espère que ce sera en National 1, on va tout faire pour ça. »

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