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Le milieu ivoirien des Girondins Thomas Zai.

Girondins de Bordeaux

Le rendez-vous des Girondins – Trazié Thomas Zai : « Je veux aider Bordeaux à atteindre ses objectifs »

Chaque semaine, But! donne la parole à un Girondin pour évoquer cette saison dans l’enfer du National 2. Après Cédric Yambéré, Soufiane Bahassa, Emeric Depussay, Nassim Ranem, Jean Grillot et N’Famady Diaby, c’est au tour de Trazié Thomas Zai de répondre à nos questions.

Son but contre Les Herbiers

« Ça fait plaisir. Je suis très content d’avoir marqué et permis ainsi aux Girondins de Bordeaux de continuer leur progression vers leur objectif. Pendant la semaine, le coach nous avait fait travailler sur le système des Herbiers. C’est une équipe qui aime conserver le ballon donc on avait décidé de les presser sur les côtés, pour récupérer le ballon haut et leur faire mal. Sur une récupération, je me suis appuyé sur Emeric (Depussay), qui m’a fait une passe dans la surface et j’ai marqué de près. Ça m’arrive régulièrement de marquer des buts. En Israël, en 2022-23, j’avais mis six ou sept buts. Le coach me dit de ne pas hésiter à tenter ma chance. Je suis avant tout un milieu défensif mais si je peux me projeter, je ne dois pas hésiter. »

Son rôle sur le terrain

« Je n’ai aucun problème à jouer seul ou à deux à la récupération. C’est le coach qui voit. Il a sa façon de préparer les matches. Moi, je m’adapte. Quand tu sais jouer au ballon, il n’y a pas de problème. En plus, on commence à tous bien se connaître, à avoir des automatismes donc ça facilite le jeu. »

Les consignes de Bruno Irlès

« Le coach me demande de bien respecter la tactique, ses consignes. Parfois, pendant les matches, il m’appelle pour me dire de faire attention à certaines choses, comme un changement de système chez l’adversaire. On n’anime pas le jeu de la même façon si l’équipe adverse joue à trois ou à quatre en défense. Quand on joue à deux milieux défensifs, il n’y a pas de consigne particulière. Il n’y en a pas un qui monte plus que l’autre. Tout dépend du jeu. »

Un parcours atypique

« J’ai commencé au Racing Club d’Abidjan, qui est un club évoluant en première division ivoirienne. Il a une académie qui est reconnue. Il y avait un partenariat avec l’OGC Nice et c’est comme ça que j’ai signé avec le Gym en 2020. En tant que club partenaire, les dirigeants azuréens avaient un œil sur notre équipe et j’ai eu la chance d’être repéré. C’est là-bas que tout a commencé. J’ai été prêté d’entrée à Lausanne, qui était également un club partenaire. Le but était que je m’adapte au football européen. La première année, je n’ai pas beaucoup joué. La deuxième a été meilleure. En 2022, j’ai choisi d’aller jouer en Israël, au Beitar Jérusalem. Pourquoi avoir quitté Nice ? C’est un grand club mais je n’ai pas eu la chance d’intégrer le groupe professionnel donc j’ai préféré partir, en concertation avec ma famille. L’aventure israélienne s’est très bien passée. On a gagné la Coupe dès ma première saison (3-0 contre le Maccabi Netania). J’ai joué tous les matches, j’ai marqué de nombreux buts. En février 2024, j’ai été approché par Kasimpasa, qui est un bon club en Turquie. Vu ce qu’il se passait en Israël, je suis allé tenter ma chance là-bas mais ça n’a pas marché. Je suis arrivé en cours de saison, le coach avait déjà son groupe, ils étaient 5es du classement et il n’a pas voulu changer son équipe. J’ai donc peu joué. Arrive l’intersaison 2024. J’avais une option pour prolonger avec le Beitar mais j’ai parlé avec mon agent et ma famille et on a décidé de quitter Israël à cause de la guerre. »

Son arrivée aux Girondins

« John (Williams) m’a appelé pour me présenter le projet, le coach aussi et ça m’a convaincu de venir à Bordeaux. Au début, j’ai eu un peu peur à l’idée de descendre en Quatrième division. Mais après, c’est le foot. Je n’avais pas beaucoup joué en Turquie et les Girondins sont un grand club en France. Je voulais aider Bordeaux à atteindre ses objectifs. »

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