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LOSC : les 3 armes lilloises pour faire chuter le PSG
Le LOSC va devoir créer l’exploit pour battre le PSG ce samedi en finale de la Coupe de la Ligue au Stade de France (21h).
Les Dogues semblent y croire.
Le LOSC est au pied de la montagne mais semble avoir les poches bien garnies de mousquetons. Afin d'escalader l'obstacle incarné par le PSG, un plan d'attaque a été fomenté en coulisses par tout le vestiaire lillois. Celui-ci se décline en plusieurs étapes :
Faire un pressing haut et constant
L'idée, face au PSG, est de pas ne trop subir dans des séquences de possession de balle qui peuvent durer. Pour ce faire, autant presser le plus haut possible pour laisser le danger loin des buts de Vincent Enyeama. « On a les moyens de les contrarier. L’une des clés du match sera notre capacité à mettre beaucoup d’intensité au niveau du pressing. On ne pourra pas le faire pendant tout le match. Et ils ont des joueurs capables de le contourner. Mais il faudra réussir à concrétiser nos quelques occasions. Et de rester en bloc, compacts », insiste Djibril Sidibé dans L'à‰quipe.
Miser sur un Boufal hors-norme
Le salut du LOSC ne sera pas individuel mais bien collectif. C'est l'idée défendue par Frédéric Antonetti. « Oui, on peut battre le PSG, on devra àªtre à notre meilleur niveau mental, physique et tactique. Notre réussite ne peut àªtre que collective mais ensuite, quelqu'un peut valider ce travail. Sofiane peut le faire. Mais si on veut la jouer solo, on ne résistera pas », a-t-il glissé. Màªme son de cloche chez Rio Mavuba : « On a des joueurs en pleine forme, notamment devant. Mais c’est par notre collectif qu’on arrivera à les mettre à mal. Sofiane est capable de gagner un match à lui seul. Il faudra faire un match parfait. »
Couper la vitesse des attaquants adverses
Si Javier Pastore est annoncé titulaire, il y a fort à parier que le jeu du PSG gagnera en fluidité et en précision dans ses transmissions. La lance de rampement parfaite pour mettre sur orbite une fusée comme Lucas, à moins que celui-ci soit pris à la gorge d'emblée. « Lucas est tonique sur ses appuis, il faut le prendre dès le départ pour ne pas lui laisser de la vitesse, assure Sidibé. Di Maria rentre beaucoup vers l’intérieur. On a besoin de bien communiquer avec les milieux et de resserrer les lignes pour l’empàªcher de centrer. Il faudra profiter des espaces avec Sofiane. S’il prend l’ascendant sur son adversaire, il faudra que je monte et que je me sacrifie à plusieurs reprises pour tenter le deux contre un côté gauche. »
Julien Perez