La Coupe du monde en Russie est encore loin (juin-juillet 2018) mais, déjà , Didier Deschamps s'y projette avec délectation. Conscient que tout n'est pas parfait chez les Bleus, le sélectionneur de l'équipe de France peut toutefois travailler plus sereinement depuis mardi soir màªme s'il sait qu'il y a du retard à combler sur l'Espagne, l’Allemagne et le Brésil.
L'Espagne, l'Allemagne et le Brésil ont de l'avance
« Je retiens que l’objectif est atteint mais que nous n’avons pas non plus une maà®trise suffisante dans la durée. Je ne suis pas borgne ou aveugle. Quand on commence une compétition, on a évidemment l’ambition d’aller le plus loin possible. C’était le cas il y a quatre ans au Brésil. Maintenant, j’aurais l’air malin aujourd’hui de prétendre que nous allons nous imposer, a-t-il affirmé hier soir après le succès étriqué contre la Biélorussie au Stade de France (2-1). Vous savez aussi bien que moi que deux nations européennes (l’Espagne et l’Allemagne) et une sud-américaine (le Brésil) ont de l’avance sur nous. Ils ont l’expérience. Mais ce que nous avons vécu va nous servir. On a du travail dans toutes les lignes. J’ai bien conscience qu’on doit mieux maà®triser certaines situations. »
JP