Le journal Le Monde s'est procuré une grande partie des déclarations de Karim Benzema lors de son audition devant la juge de Versailles dans l'affaire de la sextape impliquant Mathieu Valbuena.
Attendu ce soir à 20h au JT de TF1, dans un entretien enregistré à la demande de ses avocats, Karim Benzema est encore plus à l'actualité du jour puisque Le Monde révèle une grande partie de ses déclarations lors de son audition devant la juge de Versailles. « Je pense que c'est un gros malentendu, tout à§a. Au départ, je voulais le mettre au courant d'une histoire qu'il y avait sur lui et l'aider. Parce qu'on m'a déjà fait à§a, le màªme style de fait. C'est quelqu'un qui joue avec moi en équipe de France, c'est un pote. Je voulais discuter avec lui pour lui faire part que moi aussi à§a m'était arrivé et voir ce qu'il en pensait, assure notamment l'attaquant du Real Madrid qui affirme ne pas avoir vu la fameuse sextape. Comme Karim (Zenati, son ami d’enfance qui avait été contacté par les trois maà®tre chanteurs en possession de la vidéo, ndlr) m'a dit que c'était sérieux, c'est ce que j'ai dit à Mathieu. Karim, je lui fais confiance parce qu'il est mon meilleur ami ».
Concernant le ton et le vocabulaire qu’il avait employés pour parler de Valbuena au téléphone, Benzema a également donné sa version. « Vous pouvez écouter toutes mes conversations, parfois au téléphone, j'abuse un peu, je déconne. Je ne parle que d'aide. Je n'avais pas autre chose derrière la tàªte mais forcément, je suis énervé. Je me suis dit qu'il était allé me dénoncer à la police, alors que j'étais allé le voir. Après, ”˜tarlouze', on peut le dire à tout le monde, à ses amis, à ses potes. Pour moi, pour la nouvelle génération, c'est amical », a-t-il poursuivi en assurant que son ami Karim Zenati ne souhaitait pas gagner de l’argent dans cette affaire. À la question de la juge pensiez-vous vraiment que l'intervention de votre ami allait àªtre gratuite ?, Benzema répond : « Bien sûr. Pour moi oui, parce qu'il ne manque de rien.» «De l'argent, j'en ai. Je n'en ai pas besoin. Karim non plus. Je lui en donne de l'argent, il est employé dans ma société ».