Bleus : Mvila, un CV déjà bien rempli

Retour sur le casier du deuxième « exilé russe » le plus célèbre de France derrière Gérard Depardieu.

Janvier 2010 : tabassage acte I

Le 10 janvier 2010, alors qu'il n'est pas encore trop connu, Yann Mvila dérape une première fois. Suite à un différend routier avec un automobiliste, le milieu défensif sort de ses gongs et agresse l'autre conducteur, un restaurateur rennais. Obligé de prendre un arràªt de travail de onze jours, la victime porte plainte contre X et reconnait Mvila par hasard en lisant les journaux quelques mois plus tard. A l'époque, l'international tricolore s'en était sorti à travers une composition pénale et une indemnité versé au restaurateur pour le préjudice subi.

Août 2011 : les prostituées de Montpellier

Pour ce qui est de la sollicitation de filles de petites vertues, l'ex-Rennais n'en est pas son coup d'essai. Mais avant d'àªtre sur le banc des accusés, Mvila a d'abord été la victime. Le 10 août 2011, en marge d'un match amical entre la France et le Chili (1-1), il fait la fàªte avec un ami, négocie des relations tarifées et se fait voler deux montres de luxe (dont une estimée à 14 000€), ses ordinateurs, ses téléphones et de l’argent liquide. Plutôt que de faire profil bas et que son nom apparaisse dans les médias, le milieu défensif choisit de porter plainte.

Avril 2012 : accrochage avec les supporters

11 avril 2012 : le Stade Rennais sort de la Coupe de France par la petite porte éliminé par Quevilly. Le lendemain, l'accueil à la Piverdière est plutôt houleux. Des supporters bretons attendent les joueurs à l'entrée. Traité de « guignol » par les supporters, Mvila voit rouge et rentre dans le lard des supporters, obligeant le service de sécurité à intervenir. Lors du match suivant, l'international franà§ais est sifflé par le public rennais lors de Rennes – Nice.

Avril 2012 : tabassage acte II

Le 30 avril 2012, Yann Mvila passe la nuit en garde à vue. Motif : un garà§on de 17 ans, l'ex petit-ami de sa sÅ“ur, a porté plainte contre lui. Le mineur accuse l'ancien Rennais de l'avoir fait transporter à son domicile puis frappé. Mvila ne reconnait qu'une « petite réaction inapproprié » et accuse le jeune homme de ne pas l'avoir remboursé d'un pràªt. Le parquet ne donne pas suite à l'affaire qui se règle à l'amiable.

Octobre 2012 : la virée à Paris

De toutes ses frasques, c'est sans doute la moins grave mais celle qui a fait couler le plus d'encre ! Alors en stage au Havre avec l'équipe de France Espoirs entre deux matchs qualificatifs pour l'Euro 2013, Mvila et plusieurs autres joueurs de l'équipe prennent un taxi jusqu'à Paris pour aller faire la fàªte en boà®te de nuit. Confondus par des témoins sur Facebook et pointés du doigt comme les fautifs de l'élimination face à la Norvège (5-3), le Rennais écope d'une suspension record par la Fédération Franà§aise. Il ne pourra plus porter le maillot bleu jusqu'au 1 mars 2014.

Février 2013 : à§a démarre mal ”¦

Alexandre CORBOZ