par La rédaction

Brest – Best of : Ben Basat en aparté

Dans notre édition de mars 2012 de « But ! Brest », nous étions partis à la rencontre d’Eden Ben Basat.

Bien avant qu’il se révèle aux yeux de la Ligue 1, l’attaquant israélien nous expliquait comment était sa vie en France. Extraits.

Sa vie à Brest

But! Brest n°2On approche de la mi-journée et le crachin sévit depuis le début de la matinée. Habitué à un climat plus clément sur les bords de la Méditerranée, Eden s’en accommode. “Chez moi, les averses de pluie sont plus intenses mais durent moins longtemps. Enfin, je ne me plains pas. Quand je vois les températures ailleurs en France depuis le mois de janvier, je me dis que j’ai de la chance…”

Depuis son arrivée, il habite une petite maison sur les hauteurs de Guipavas, avec vue imprenable sur le Moulin Blanc. Un logement neuf mais pas franchement tape à l’œil. “C’est le premier endroit que j’ai visité et j’ai tout de suite été séduit par l’emplacement”, assure-t-il. Pourtant, autour de ses quatre murs, le petit lotissement est encore en travaux. L’entrée, un vrai champ de boue. Pas tout à fait le jardin... d’Eden. Mais il en faut plus pour le décontenancer. “En dehors du foot, je suis assez casanier. Quand j’ai du temps libre, je décompresse à la maison, tranquillement. Je connais mes priorités et je ne veux pas trop me disperser.”

D’obédience juive, il prend tout de même le temps d’aller prier. “J’ai récemment trouvé une synagogue en centre-ville. Elle est fermée aujourd’hui, c’est dommage. J’aurais pu vous y emmener.” Merci pour l’invitation. Et côté loisirs ? “Beaucoup de sport, ou alors du billard et du bowling. Les films, je les regarde plutôt en DVD. Ah si : j’ai prévu d’aller voir ‘’La vérité si je mens 3’’ au cinéma. Ça a l’air drôle, mais j’ai peur de ne pas comprendre toutes les répliques. Ce sera un bon test.”

L’Israël chevillée au corps

Arrivé dans cité du Ponant début juillet 2010, Eden Ben Basat ne connaissait pas grand-chose - ou si peu - de sa nouvelle destination. “C’est la première fois que je m’installais à l’étranger. J’ai regardé sur internet où était situé Brest et j’étais content de savoir qu’il y avait la mer juste à côté. Comme à Haïfa ou à Tel-Aviv où j’ai vécu auparavant. Cela m’aide à me sentir bien ici.”

Quand le mal du pays le guette, il évacue son spleen en allant se promener sur le port de plaisance. “Je me mets de la musique dans les oreilles et je marche pendant une heure. Après ça va beaucoup mieux ! » Il garde en permanence le contact avec sa patrie d’origine, de toutes les manières possibles. “ J’ai réussi à me brancher sur les chaînes israéliennes grâce à l’ordinateur. Sinon, ma famille vient souvent me rendre visite. Mon frère, ma sœur, mon oncle, mon grand-père... Ils m’apportent de la nourriture casher, qui est plus difficile à trouver ici. Mon frigo en est plein !”

L’avenir à court et à moyen terme

Eden Ben Basat regarde ce qui se passe autour. Parmi les grands championnats européens, sa préférence va à l’Espagne. “J’apprécie beaucoup le jeu pratiqué là-bas. C’est rapide, technique, spectaculaire. Je suis de près l’actualité de la Liga.” Qui n’a pas rêvé de jouer auxcôtés de Messi au Barça ou deRonaldo au Real ? “J’aime aussi Valence, élargit-il. Évidemment, je ne prétends pas que je mérite de jouer dans l’une de ces trois équipes aujourd’hui. Après, on ne sait jamais ce qui peut arriver.” Un jour peut-être. A Brest,en tout cas, personne n’est presséde le voir partir.

Anthony Berthou

Retrouvez le meilleur des éditions de But ! en 2012 durant toute la matinée du 1 janvier sur But ! Football Club.

Pour résumer

Bien avant qu’il se révèle aux yeux de la Ligue 1, l’attaquant israélien nous expliquait comment était sa vie en France.

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