Mais depuis la Coupe du Monde 2014, on respecte davantage les « Ticos ». Cinq bonnes raisons de veiller tard le soir pour regarder le Costa Rica.
Parce qu'ils étaient la surprise du dernier Mondial
Le Costa Rica a été l'incroyable sensation du Mondial brésilien. Condamnés d'avance car placé « groupe de la mort » avec l'Angleterre, l'Italie et l'Uruguay, la « Tricolor » réussit pourtant l'exploit de finir premier de sa poule (2 victoires, 1 nul), de sortir la Grèce en huitièmes aux tirs au but avant d'échouer finalement en quart lors de cette fatidique séance face aux Pays-Bas. Bis répétita ?
Parce qu'il n'y aura plus Navas pour les sauver
Alors, qu'est que à§a donne un Costa-Rica sans Keylor Navas ? Réponse en ce mois de juin. En 2014, l'actuel portier du Real Madrid avait porté les siens à bout de gants jusqu'aux quarts de finale. Mais cette fois, il faudra compter sans lui à cause d'une blessure au talon d'Achille. Le spécialiste des penaltys a été remplacé par Danny Carvajal. Non, pas son copain en club mais bien un gardien méconnu du championnat costaricien. On pourrait voir davantage de buts”¦ Mais pas forcément du bon côté pour les « Ticos ».
Pour voir le clan Campbell à l'Å“uvre
Souvent remplaà§ant à Arsenal, Joel Campbell ne peut que s'enthousiasmer d'àªtre un des héros de sa sélection. Avec ses 18 rencontres dont seulement 11 titularisations, l'ailier n'a pas pu démontrer toutes ses qualités dans le championnat d'Angleterre. Quand on est barré par Sanchez, Walcott ou Chamberlain, c'est compliqu锦 Cela n'en reste pas moins un joueur talentueux qui explose en compétition internationale. Aller Joel, on croit en toi !
Pour admirer la classe d'un trentenaire
Il reste une star costaricienne pas encore évoquée : Bryan Ruiz (ex de Fulham). Après s'àªtre perdu en deuxième division, il est revenu en force en 2015 en signant au Sporting Lisbonne. C'est dans ce club qu'il effectue son record de matchs joués en une saison, 40 au total. Il a aussi marqué 11 buts. Pas mal pour un milieu en fin de carrière. Sa présence ne sera pas de trop pour porter le Costa-Rica vers un nouvel exploit.
Parce qu'ils ont déjà battu les States chez eux en 2015
Pour sortir de la poule promise à la Colombie de James Rodriguez, le Costa Rica devra sans doute écarter l'ennemi intime d'Amérique du Nord : les USA. à‡a tombe bien puisque les « Ticos » ont déjà fait vaciller la Team US chez elle récemment. C'était le 14 octobre dernier et l'équipe n'a pas tellement changé depuis. Les hommes d'Oscar Ramirez (le sélectionneur costaricien) ont réussi à sortir victorieux de la Red Bull Arena (1-0) grâce à Joël Campbell. Il faudra faire aussi bien cet été.
Le calendrier du Costa Rica :
Le 04/06, à 23h, au Camping World Stadium (Orlando), Costa Rica – Paraguay
Le 08/06, à 2h du matin, au Soldier Field (Chicago), USA – Costa Rica
Le 12/06, à 3h du matin, au NRG Stadium (Houston), Colombie – Costa Rica
John Bourgeois (avec A.C)