Copa America : 5 bonnes raisons de suivre l'équipe d'Haïti

74ème au classement FIFA, Haïti est l’équipe la plus faible de la compétition sur le papier”¦ Malgré tout, on vous a trouvé cinq bonnes raisons de regarder les matches des Grenadiers.

Par
But ! Football Club
4 juin 2016

74^ème au classement FIFA, Haà¯ti est l'équipe la plus faible de la compétition sur le papier”¦ Malgré tout, on vous a trouvé cinq bonnes raisons de regarder les matches des Grenadiers.

Pour le plaisir de suivre une équipe franà§aise

Vous ne vous appelez pas Clément d'Antibes mais vous voulez supporter les Bleus à la Copa América du centenaire : Haà¯ti est fait pour vous. Un coach franà§ais (Patrice Neveu), un gardien grande gueule de Ligue 1 (Johnny Placide), de la formation made in PSG (Stéphane Lambese et le mythique Jean-Eudes Maurice) et des habitués de Ligue 1 (Romain Genevois, Jeff Louis). La cerise sur le gâteau, un milieu de terrain nommé Kévin Lafrance. On dit « Cocorico » ?

Parce qu'en 100 ans, c'est une première

Après le but de Kervens Belfort fils lors des barrages, les Haà¯tiens peuvent disputer leur première Copa America de leur histoire. Les Frenchies des Caraà¯bes ne sont parvenus qu'une fois à remporter la Gold Cup, c'était en 1977. Leur dernier trophée remonte à 2007 avec la Coupe caribéenne des nations. Neuf ans après, ce ne sera pas le màªme niveau”¦

Pour la bonne cause

Haà¯ti est un des pays les plus pauvres du monde. Victime de nombreuses catastrophes naturelles comme le séisme de 2010, l'équipe de football n'a qu'un seul but : donner du plaisir à une population noyée par un taux de chômage démentiel (officiellement 27% de la population, officieusement 41%). Si les Grenadiers venaient à réaliser l'impensable exploit de remporter la compétition, ce serait l'occasion d'aider toute une nation.

Parce qu'on va retrouver le fabuleux Jean-Eudes Maurice

Ce mec a tout pour plaire, un prénom d'une certaine classe, un sourire exaltant et un sacré courage. Il en faut pour jouer à Haà¯ti”¦ Il en faut aussi pour quitter la France pour l'Inde (au Chennaiyin FC), puis de poser son baluchon à Chypre dans deux clubs différents, pour enfin terminer au Hà Nôi FC au Vietnam. C'est un globetrotteur notre Jean-Eudes. En màªme temps, quand on est remplaà§ant au PSG d'avant et d'après Qatar, il faut commencer à se poser des questions. A la Copa, il ne faudra pas pousser le ballon trop loin, Maurice.

Pour voir une fois dans sa vie un Brésil-Haà¯ti

Il y aura des airs de France-Brésil au Camping World Stadium d'Orlando le 8 juin. Et dieu sait qu'en France, on aime ce genre de match. Un Kévin Lafrance face à un Coutinho, un Hulk face à Romain Genevois”¦ Ce sont des promesses de duels endiablés. C'est aussi une affiche qui oppose le plus grand des mythes du ballon rond au plus petit des outsiders. Quoi de mieux que ràªver d'exploit ? Au pire s'il n'y en a pas, on verra des buts et encore des buts. Mais quand màªme, fais leur mal Johnny Johnny Johnny, envoie-les au ciel !