Tenant du titre, « El Equipo de todos » arrive pour la première fois en tant que favori dans une compétition continentale. Màªme sans Jorge Sampaoli aux commandes, on vous a trouvé cinq bonnes raisons de manger du chili con carne à 4h du mat :
Parce qu'ils sont campeones
Devant la ferveur de tout un pays, Sanchez s'élance et prend à contre-pied Sergio Romero. L'Estadio Nacional de Santiago explose et le joueur d'Arsenal remplit d'émotion pas moins de 17 millions d'habitants. L'Argentine de Messi s'effondre, pour le plus grand bonheur des hommes de Sampaoli. Peu importe les changements, la Roja est devenue la récente favorite d'une compétition qu'elle ne veut plus perdre. À toi Juan Antonio Pizzi, de réitérer le succès.
Pour le défi d'un nouvel entraà®neur
Succéder à Sampaoli, ce n'est déjà pas chose facile. Mais arriver après un titre, c'est encore pire. Au mieux, il fait pareil. Au pire, il fait pire”¦ Juan Antonio Pizzi n'a pas vraiment de quoi améliorer les résultats de los Rojos dans l'immédiat. Mais à 47 ans, l'espagnol a du bagage. Il a déjà été champion du Chili en 2010 avec l'Universidad Catolica et champion d'Argentine en 2013 avec San Lorenzo. Il devra à titre personnel faire oublier les défaites en Argentine en mars et contre le Mexique le 2 juin dernier”¦
Parce qu'il y a deux stars au Chili
Lors de la dernière édition de la Copa, l'un a tiré le penalty de la victoire et l'autre fut le milieu à avoir le plus marqué. Le premier est l'ailier star de l'équipe d'Arsenal, le second est l'atout tactique du Bayern de Munich. Alexis Sanchez est le plus jeune sélectionné de l'histoire de la Roja et compte 31 buts en 95 apparitions. Arturo Vidal est un milieu box to box au caractère flamboyant, devenu pilier de l'équipe nationale (75 sélections pour 15 buts). Ce seront encore les deux attractions de la Roja.
Parce que mars n'a jamais existé
Le 25 mars 2016, le Chili essuie une défaite qui a un goût de revanche pour l'Argentine. Après l'ouverture du score de Gutierrez, l'Albiceleste crucifie en 5 minutes par deux buts le Chili (0-3). Le 7 juin, les Chiliens démarrent la Copa de la centenaire contre les Blancs et ciel ”¦ Avec le tableau d'affichage remis à zéro.
Pour les doigts de Jara
Il y avait la main de Dieu de Maradona : pour Cavani, il y aura désormais le doigt de Jara. Aussi gras et potache qu'un Ezequiel Lavezzi (l'humour en moins), le défenseur de la Roja s'était permis de glisser son doigt dans le postérieur de Cavani”¦ Et de faire exclure le « Matador » en quart de finale de la dernière Copa América. Suspendu pour trois rencontres suite à son geste, Jara retrouve la compétition qui l'a fait connaà®tre. Un doigt à tous ses détracteurs, évidemment”¦
Le calendrier du Chili :
Le 07/06, à 4h du matin, au Levi's Stadium (Santa Clara), Argentine – Chili
Le 11/06, à 1h du matin, au Gillette Stadium (Foxborough), Chili – Bolivie
Le 15/06, à 2h du matin, au Lincoln Financial Field (Philadelphia), Chili – Panama
John Bourgeois (avec Alexandre CORBOZ)