Faà§onnée par Marcelo Bielsa entre 2007 et 2010 et arrivé à maturité sous les ordres de Jorge Sampaoli, jamais la Roja n'a semblé aussi à màªme de marquer son nom au palmarès de la compétition.
L'objectif :
Brillant lors du dernier Mondial qui s'est terminé cruellement aux penaltys face au Brésil, le Chili est le quatrième pays du continent à avoir disputé le plus de Coupe du Monde mais il manque à la Roja une vraie reconnaissance en Amérique du Sud. Avec le Venezuela et l'Equateur, le Chili compte parmi les seules nations à n'avoir jamais soulevé la Copa America. Devant leur public, les hommes de Jorge Sampaoli auront à cÅ“ur de laver cet affront. C'est maintenant ou jamais !
Le calendrier :
Le vendredi 12 juin : Chili – Equateur (1h30)
Le mardi 16 juin : Chili – Mexique (1h30)
Le samedi 20 juin : Chili – Bolivie (1h30)
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Le bon : Alexis Sanchez
À seulement 26 ans, l'ailier d'Arsenal compte déjà 80 sélections (26 buts) et s'impose comme l'homme fort du Chili. Que ce soit à l'Udinese, à Barcelone ou à Arsenal, Alexis s'est toujours montré décisif et a toujours fait passer le bien du collectif avant ses objectifs personnels. Avec la sélection, c'est pareil ! Alexis est l'une des principales chevilles ouvrières du système de jeu mis en place par Sampaoli, à base de jeu vers l'avant rapide et efficace.
La brute : Arturo Vidal
Arturo Vidal a encore montré lors de la finale de Champions League que c'était un sanguin. Capable de coup de sang avec un adversaire comme de coup de canon avec un ballon, le milieu relayeur de la Juve a l'archétype du milieu sud-américain, spectaculaire mais parfois brutal. À 28 ans, le natif de Santiago a l'expérience pour porter le Chili au plus haut niveau”¦ A condition d'avoir les nerfs plus solides.
Le truand : Mauricio Pinilla
« À un centimètre de la gloire ». Voilà la phrase que le joueur de l'Atalanta s'est fait tatoué sur le corps. En référence à sa frappe contre le Brésil, à la 119ème minute des huitièmes de finale du mondial, qui s'échoue sur la barre. Il ratera ensuite son tir au but. En l'espace de une demi-heure, le trentenaire chilien a une nouvelle fois perdu son destin. À l'image de sa carrière, il a donné beaucoup d'espoir pour décevoir par la suite (13 clubs dans 8 pays différent en 12 ans). Malgré tout, il sera bel et bien là sur son sol natal, pour aller chercher la gloire et narguer l'histoire.
L'avis d'Omar da Fonseca (consultant à beIN SPORTS) :
« Pour moi, c'est le plus beau Chili de l'histoire. Récemment, j'ai lu un article de Zamorano qui disait qu'avant le Chili n'avait que trois-quatre individualités alors qu'aujourd'hui, il y a Vargas, Alexis Sanchez, Valdivia, Vidal, Isla, Beausejour”¦ En plus, il y a une vraie harmonie avec des joueurs qui arrivent à maturité tous en màªme temps. Ils ont tous 26-27 ans, l'âge parfait. Les leaders comme Valdivia ou Alexis Sanchez – qui a fait un festival en Angleterre – peuvent devenir des héros nationaux. Ils vont jouer avec le public, une passion qu'on ne mesure pas en Europe. Là -bas, le patriotisme est très fort. En plus, ils ont une poule facile pour aller loin et un entraà®neur qui porte un vrai style audacieux et ambitieux. Cette équipe me plait. Elle est belle à voir jouer. »
Samuel VASLIN (avec A.C)