Espoirs : et s'ils quittaient la France ?

Les règlements de la FIFA leur en donnant le droit, plusieurs éléments sont concernés.

De l'Algérie à la Guinée en passant par la République Démocratique du Congo, la Tunisie et le Sénégal, tous les pays africains suivent avec attention le tourbillon médiatique qui s'est emparé de l'équipe de France Espoirs. Il faut dire que les sélectionneurs ont des intéràªts communs et ne désespèrent pas que les jeunes Franà§ais, écÅ“urés, optent pour leur pays d'origine.

Très bon avec Toulouse mais sur le banc des accusés pour sa virée nocturne avec les Bleuets, Wissam Ben Yedder (21 ans) est notamment courtisé par le sélectionneur tunisien Sami Trabelsi. C'est également le cas du Bastiais, Wahbi Khazri. Dans les colonnes de L'Equipe, Claude Le Roy, le sélectionneur du Congo avoue avoir demandé à l'ancien parisien Youssouf Mulumbu de l'aider à convaincre Eliaquim Mangala (FC Porto) et Gaël Kakuta (Vitesse Arnhem). De son côté, Vahid Halilhodzic explique s'àªtre « renseigné » sur les cas de Faouzi Ghoulam (Saint-Etienne) et Yacine Brahimi (Grenade).

Des jalons posés très tôt par les sélections africaines

Capitaine de l'équipe de France Espoirs, Josuha Guilavogui est régulièrement suivi par Michel Dussuyer, sélectionneur de la Guinée, qui n'hésitait pas à venir le superviser en personne alors que ce dernier était encore jeune professionnel à l'ASSE et évoluait avec la réserve. Une manière de créer un lien d'affection avec le pays d'origine.

Des contacts pris très tôt, Henri Saivet (Bordeaux) et Mbaye Niang (Milan AC) en ont eu avec le Sénégal. Tout comme le très jeune Kurt Zouma (18 ans), que le Centre-Afrique a tenté de récupérer. De quoi relancer le débat sur l'intéràªt de prendre des joueurs binationaux dans les Pôles Espoirs ? Sans doute que les décideurs de la FFF feront plus attention cette fois-ci”¦

A.C