par julien.demets

OM : Barton, joue-la comme Beckham

Un Anglais peut en cacher un autre.

Et cette saison, la Ligue 1 en a eu deux pour le prix d'un. Entre le David "Spice Boy" Beckham de Paris et le Joey "Bad Boy" Barton à Marseille, les supporters ont de quoi se régaler. A tous les jours sa petite histoire. Car malheureusement, ce ne sont pas sur les pelouses de notre championnat que les deux hommes se font le plus remarquer mais dans les médias...

Barton jaloux de Beckham ?

Si l'arrivée de David Beckham au PSG cet hiver a tout du produit commercial, celle de Joey Barton à l'OM l'été dernier reste encore à définir. L'angélique milieu de terrain marseillais du début de saison, élève modèle à l'entraînement, commence à montrer peu à peu son vrai visage. Cela fait déjà trois fois que l'international anglais quitte précipitamment l'entraînement après une brouille avec un de ses coéquipiers (Kassim Abdallah dernière victime). Si on ajoute à cela ses coups de sang permanents sur Twitter, on pourrait déjà presque en faire un bouquin. A l'heure où David Beckham est critiqué pour ses actions humanitaires à quelques jours d'un match crucial face au FC Barcelone, Joey Barton répond en s'offrant des polémiques futiles avec Neymar ou Pierre Ménès.

A quoi ils jouent ?

Il est donc de plus en plus difficile de trouver l'intérêt du recrutement de ces deux joueurs sur un plan sportif. Depuis son arrivée, l'Anglais du PSG n'a pas vraiment brillé, se contentant de faire le minimum. L'Anglais de l'OM, quant à lui, s'est montré sous un meilleur jour dès le début mais commence à s'attirer les critiques. Et gare à ceux qui veulent remettre en cause les capacités de Joey Barton ! "Vous dites que je joue mal en ce moment. Mais quand je regarde l'assistance, je vois qu'il y en a plein qui n'ont jamais joué au football. Commencez par critiquer vos papiers au lieu de me critiquer" , avait alors lancé le joueur prêté par QPR aux journalistes. Une vanne réchauffée quelques semaines plus tard pour Pierre Ménès...

Finalement pas si différents

"On n'a rien en commun et heureusement pour moi" , avait répondu Barton à l'arrivée de Beckham cet hiver. Pourtant, il y a bien des points qui les rapprochent même si les deux hommes se distinguent de manières bien différentes. D'un côté, le gentleman Beckham, soucieux de son image au détriment du collectif parisien. De l'autre, le sanguin Barton dont le naturel revient au galop. Mais les deux jouent finalement au même jeu : celui des médias. Maintenant, place au football.

Michaël Lescot

Pour résumer

Un Anglais peut en cacher un autre. Et cette saison, la Ligue 1 en a eu deux pour le prix d'un.

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