par La rédaction

PSG : cinq choses à savoir sur... Lavezzi

Chaque semaine, But! Paris vous propose de passer au crible un joueur parisien.

Cette fois-ci, Butfootballclub a ressorti les petits secrets d’Ezequiel Lavezzi publiés dans But ! Paris le 23 octobre.

But! Paris N°71.       Pourquoi il aime tant les tatouages

Ezequiel Lavezzi est un fou des tatouages. A l’image d’un Zlatan Ibrahimovic, le corps de l’Argentin ressemble à une œuvre d’art. Tout y passe : un revolver, des fleurs, Jésus, un chapelet, l’emblème de son club de cœur, Rosario Central, le nom de sa mère, celui de son fils, une vierge, un plan de son quartier en Argentine et même un portrait de… Diego Maradona ! “J’ai commencé à me faire tatouer très jeune, à 12 ans, et je n’ai jamais pu m’arrêter. Mon premier tatouage représentait une tête d’indien. Depuis, je l’ai recouvert. Avant, je pouvais me faire tatouer tout et n’importe quoi. Quand on est gamin, on fait des choses sans réfléchir mais aujourd’hui, j’essaye de faire des tatous avec une vraie signification.”

2.       Pourquoi il adore Maradona

Argentin et idole à Naples. Lavezzi avait tout pour être comparé à son idole, Diego Armando Maradona. Une comparaison que l’attaquant du PSG a souvent balayé du revers de la main. “Je ne représente même pas un quart de ce qu’a été Maradona. Nous parlons du plus grand joueur de l’histoire. Il a réussi à être le meilleur avec une pression énorme sur les épaules.” Non sélectionné pour le Mondial 2010 par le “Pibe de Oro”, Lavezzi affirme, par ailleurs, n’entretenir aucune rancoeur envers son ancien sélectionneur. “Diego s’est toujours très bien comporté avec moi. Même s’il ne m’a pas pris pour la Coupe du monde, il a été présent dans un moment très délicat. J’ai eu un problème personnel assez grave et ses paroles, son soutien, m’ont vraiment aidé. Je ne suis pas rancunier. Pour moi, ses mots sont plus importants qu’une non convocation pour un Mondial.”

3.       Pourquoi il a créé une association

En 2009, avec son frère Diego, Ezequiel Lavezzi a créé “Niños del Sur” (les enfants du Sud). Cette association à but non lucratif vient en aide aux enfants en difficulté dans la région de Santa Fe, là où “El Pocho” a vu le jour. Une initiative qui tient particulièrement à cœur à l’Argentin puisqu’il a lui-même connu une enfance difficile. “Dès que j’ai eu les moyens économiques nécessaires, je me suis lancé dans cette aventure. Nous sommes là pour améliorer la vie des enfants qui souffrent. L’idée, c’est de leur montrer qu’il y a toujours un autre chemin, toujours une option. Ces gamins sont élevés dans la rue, là où se promener avec un revolver ou se droguer est considéré comme quelque chose de normal. L’objectif, c’est de leur donner les moyens de faire le bon choix dans le futur. »

4.       Pourquoi on le surnomme « El Pocho »

Comme la plupart des Argentins, Ezequiel Lavezzi possède un surnom qui lui colle à la peau : “El Pocho”. Un nom affectueux, sans réelle signification, mais dont l’avent-centre du PSG prend plaisir à expliquer l’origine : “Petit, j’avais un chien qui s’appelait “Pocholo”. A sa mort, je n’arrêtais pas de parler de lui à mon frère et à son meilleur ami. Je les saoulais tellement qu’ils ont fini par m’appeler comme ça. Très vite, tous les gens de mon village ont repris ce surnom. Un jour, avec les Espoirs argentins, j’ai retrouvé un ami de mon village qui m’a appelé “Pocholo” devant les autres joueurs. Mes coéquipiers ont sauté sur l’occasion et ont immédiatement repris le nom de “Pocholo” pour le transformer en “Pocho”. Aujourd’hui “El Pocho” fait partie de moi, il ne m’abandonne jamais !"

5.       Pourquoi il a failli ne jamais être footballeur

Aussi surprenant que cela puisse paraître, Ezequiel Lavezzi aurait pu ne jamais être footballeur professionnel. Adolescent, “El Pocho” a arrêté sa carrière, dépité par les mauvaises expériences. “A mes débuts au sein du Coronel Aguirre, je me souviens être passé par des moments très difficiles. Je n’avais que 15 ans quand j’ai joué avec l’équipe première. D’un côté, mon frère me disait que je pouvais devenir un grand joueur, de l’autre ma mère voulait que j’étudie, que j’ai un travail pour l’aider financièrement. Après seulement cinq mois au Coronel, mon représentant m’a emmené en Italie mais j’ai vécu une mauvaise expérience. Je suis retourné en Argentine, chez les jeunes de Boca, où je n’ai jamais réussi à m’intégrer. C’est là que j’ai tout arrêté. Je n’avais que 16 ans et je suis allé travailler comme électricien pour aider mon frère. Au bout de quelques mois, je suis tombé sur ceux qui sont encore mes représentant aujourd’hui : Eduardo Rossetto et Alejandro Mazzoni. Ils m’ont convaincu de retourner sur les terrains. Ils avaient raison.”

Grégory BLASCO

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Pour résumer

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