L’affaire n’est toujours pas réglée et cela commence à devenir un sérieux problèmes à grande échelle. Au démarrage de la saison, beIN Sports aurait dû s’acquitter, comme DAZN, du premier règlement sur son contrat pour la diffusion d’une affiche de Ligue 1 (80 millions d’euros de droits + 20 millions de sponsoring), mais n’a pas payé la facture, qui avoisine les 20 millions d’euros. Selon L’Équipe, les montants qui ont été reversés aux clubs le 30 août ont donc été amputés de 24% du montant prévu.
Pour justifier ce retard, la chaîne qatarie invoque un contrat qui n’est toujours pas ficelé, avec des points de désaccord en suspens, notamment sur la commercialisation qui a été faite par DAZN du quasi-direct (des extraits de matches quasiment en temps réel). Par ailleurs, beIN Sports souhaite aussi pouvoir bénéficier de la possibilité d’autoriser une codiffusion de son affiche et estime qu’il s’agit d’un point important dans le cadre de son investissement global dans les droits de la Ligue 1.
S’il en avait la possibilité, beIN pourrait, pourquoi pas, codiffuser son match avec Canal+… qui n’a pas de Ligue 1. Du côté de la LFP, on reconnaît qu’un point juridique de désaccord existe encore entre les deux parties mais espère que tout pourra être réglé avant le prochain conseil d’administration de l’instance, prévu le 2 octobre. Au milieu de tous ces couacs, une éclaircie a eu lieu il y a quatre jours : beIN Sports a signé son contrat sur la Ligue 2 (40 millions d’euros par an) et a versé sa première traite. La Ligue 1 peut donc encore espérer.